Grève des hospitaliers le Mardi 20 novembre 2007

18 novembre 2007

Nous appe­lons l’ensem­ble des fonc­tion­nai­res hos­pi­ta­liers à faire grève le Mardi 20 novem­bre 2007, afin d’obte­nir une aug­men­ta­tion de salaire per­met­tant de rat­tra­per notre perte de pou­voir d’achat.

Depuis le 1er mars 2002, le salaire des fonc­tion­nai­res a été aug­menté de seu­le­ment 4.9 % (ces deux der­niè­res années 0.8 % le 01.02.07 et 0.5 % le 01.07.06). Dans le même temps, les pro­duits ali­men­tai­res ont flambé, tel le prix de la baguette, passé de 0.60 lors de l’intro­duc­tion de l’euro, à 0.85 euros aujourd’hui (soit plus de 40 %). L’Etat se moque de nous avec ses chif­fres d’infla­tion à 2 % ! Notre perte de pou­voir d’achat est incontes­ta­ble.

En 2001, le SMIC était de 1.012 euros, le salaire de début de car­rière d’une infir­mière était de 1.316 euros. En 2007, le SMIC est de 1 280 euros, le salaire de début est à 1.396 euros ! En six ans, les infir­miè­res ont perdu 21 % de dif­fé­rence de pou­voir d’achat par rap­port au SMIC (soit 270 euros de moins par mois pour une IDE en début de car­rière).

Le syn­di­cat SNPI CFE-CGC reven­di­que aussi le paie­ment des heures sup­plé­men­tai­res du per­son­nel soi­gnant : les fonc­tion­nai­res hos­pi­ta­liers sont exclus du décret du 13 novem­bre 2007 sur le paie­ment des jours non pris et tra­vaillés (réservé aux agents de l’Etat et des col­lec­ti­vi­tés loca­les).

Le syn­di­cat SNPI CFE-CGC sou­haite également la reconnais­sance du niveau uni­ver­si­taire bac +3 pour le DE dans le cadre de la réforme LMD, et une juste rému­né­ra­tion des contrain­tes (dou­ble­ment des primes de nuit et de diman­che).

Si vous ne pouvez pas par­ti­ci­per à cette jour­née d’action, nous vous invi­tons à rem­plir la péti­tion

Les infir­miè­res de Finlande sou­hai­tent obte­nir une hausse de 24% sur 3 ans : pour cela, 16.000 mem­bres du Syndicat des sala­riés de la santé et de l’assis­tance sociale ont annoncé leur démis­sion col­lec­tive à partir du 19 novem­bre ! Elles béné­fi­cient d’un fort sou­tien de la popu­la­tion, bien que les hôpi­taux envi­sa­gent de fermer des ser­vi­ces entiers, et que des trans­ferts de patients aient déjà été orga­ni­sés vers la Suède et l’Allemagne.

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