Journée mondiale du diabète

16 novembre 2013

A l’occa­sion de la Journée mon­diale du dia­bète, le Secrétaire géné­ral Ban Ki-moon s’est alarmé le 14 novem­bre 2013 que par­tout dans le monde, cette mala­die ne cesse de tou­cher de plus en plus de jeunes et de pau­vres, deman­dant aux États mem­bres de res­pec­ter leur enga­ge­ment de s’atta­quer aux mala­dies non trans­mis­si­bles.

En effet, près de 350 mil­lions de per­son­nes vivent actuel­le­ment avec une forme ou une autre de dia­bète. Dans le mes­sage qu’il a adressé à l’occa­sion de cette jour­née. M. Ban a sou­li­gné la gra­vité de ce pro­blème, que des actions indi­vi­duel­les et col­lec­ti­ves peu­vent pour­tant aider à pré­ve­nir et à maî­tri­ser.

En début d’année, l’Assemblée mon­diale de la Santé a adopté le Plan d’action pour la Stratégie mon­diale de lutte contre les mala­dies non trans­mis­si­bles, deman­dant aux pays de frei­ner la pro­gres­sion de l’obé­sité et, par­tant, celle du dia­bète.

« Nombreux sont ceux qui ont une pré­dis­po­si­tion géné­ti­que au dia­bète. Mais la mala­die tient à bien d’autres fac­teurs : le vieillis­se­ment de la popu­la­tion et un mode de vie mal­sain, carac­té­risé par la consom­ma­tion d’ali­ments mau­vais pour la santé, vendus par­tout dans le monde à grand ren­fort de publi­cité, et par l’urba­ni­sa­tion rapide qui limite l’exer­cice phy­si­que. L’obé­sité, une ali­men­ta­tion mal équilibrée et le manque d’exer­cice sont les prin­ci­paux fac­teurs qui contri­buent à l’aug­men­ta­tion des cas de dia­bète », expli­que le Secrétaire géné­ral.

« Il faut abso­lu­ment réduire le nombre de nour­ris­sons et d’enfants en sur­poids. Dans un monde d’abon­dance, il est scan­da­leux qu’autant de per­son­nes n’aient pas accès à une ali­men­ta­tion saine », a-t-il ajouté.

Plutôt que de comp­ter sur la res­tau­ra­tion rapide et les plats pré­pa­rés pour nour­rir la popu­la­tion, M. Ban a indi­qué qu’il fau­drait que l’État et les col­lec­ti­vi­tés loca­les sou­tien­nent les petits exploi­tants et l’agri­culture fami­liale, sti­mu­lent l’agri­culture dura­ble, encou­ra­gent la consom­ma­tion de pro­duits de la terre, qui sont bons pour la santé, et favo­ri­sent l’exer­cice phy­si­que.

« Nous devons non seu­le­ment pré­ve­nir la mala­die mais aussi offrir un trai­te­ment à ceux qui en ont besoin. Il y a pres­que un siècle que l’insu­line a été admi­nis­trée pour la pre­mière fois pour sauver la vie d’un patient dia­bé­ti­que et pour­tant, aujourd’hui encore, par­tout dans le monde, des gens conti­nuent de suc­com­ber à la mala­die car ils n’ont pas accès à cette hor­mone », pour­suit le Secrétaire géné­ral.

De nom­breux mala­des ne savent même pas qu’ils sont atteints. Diagnostiqué tard, le dia­bète entraîne de graves com­pli­ca­tions. Sans trai­te­ment, il arrive sou­vent que les dia­bé­ti­ques meu­rent pré­ma­tu­ré­ment de crise car­dia­que, d’acci­dent vas­cu­laire céré­bral ou d’insuf­fi­sance rénale. Certains sont han­di­ca­pés, ayant perdu la vue ou été ampu­tés d’un membre. Or, les pays se sont aussi enga­gés à amé­lio­rer, dans les 10 ans à venir, l’accès des patients aux trai­te­ments de base.

« En cette Journée mon­diale du dia­bète, j’invite les États à tenir l’enga­ge­ment qu’ils ont pris de s’atta­quer aux mala­dies non trans­mis­si­bles, notam­ment en favo­ri­sant la pro­duc­tion et la consom­ma­tion d’ali­ments de l’agri­culture dura­ble, et j’encou­rage chacun à faire le néces­saire pour se pro­té­ger de la mala­die. Nous pour­rons ainsi amé­lio­rer la vie de chacun et l’avenir de la pla­nète tout entière », conclut M. Ban.

Source : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31506&Cr=dia­bète&Cr1=

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