Le SNPI se félicite qu’Agnès Buzyn soit ministre de la Santé

17 mai 2017

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (repré­sen­tant les sala­riés du public, du privé et de la santé au tra­vail) salue l’arri­vée de la nou­velle minis­tre des Solidarités et de la Santé.

"La minis­tre du tiroir-caisse cède la place à une pro­fes­sion­nelle atta­chée à la qua­lité des soins. Alors que Marisol Touraine a enchainé les plans d’économies, Agnès Buzin a défendu l’inté­rêt des soi­gnés à l’INCA puis à la Haute Autorité de Santé" pré­cise Thierry Amouroux, le Secrétaire Général du SNPI CFE-CGC.

"Certes, elle aura sure­ment une feuille de route, mais le nou­veau Président a du se rendre compte que l’hôpi­tal est exsan­gue, après dix années de purges : 100.000 lits ont été fermés en 10 ans, et la souf­france au tra­vail des soi­gnants débou­che sur des dépres­sions, du bur­ning out et des sui­ci­des."

"Dans sa car­rière Agnès Buzin a tou­jours reconnu les com­pé­ten­ces des pro­fes­sion­nels infir­miers, alors que Marisol Touraine nous a méprisé pen­dant cinq lon­gues années. Son der­nier décret a même consisté à accor­der roya­le­ment 15 cen­ti­mes de prime de nuit à seu­le­ment 3% des soi­gnants."

Dans le cadre de l’évolution des com­pé­ten­ces auto­no­mes, nous atten­dons que les 600.000 infir­miè­res puis­sent revac­ci­ner toute la popu­la­tion.

De même, dans le plan cancer 3, en tant que Présidente de l’INCA, Agnès Buzin a sou­tenu le projet d’infir­mière cli­ni­cienne titu­laire d’un Master. Nous avons donc beau­coup d’espoirs dans la concré­ti­sa­tion de l’Infirmière de Pratique Avancée en France, car il faut lancer le pro­ces­sus de réfé­ren­tiels (d’acti­vité, de com­pé­ten­ces, de for­ma­tion), et créer le cadre sta­tu­taire de ce nou­veau métier.

Du fait de ses qua­li­tés humai­nes, elle devrait renouer des liens de confiance avec les pro­fes­sion­nels de santé vic­ti­mes de la pré­cé­dente man­da­ture.

Enfin, sur la santé envi­ron­ne­men­tale, pour avoir pré­sidé la com­mis­sion de sûreté nucléaire lors de l’acci­dent de Fukushima, ses posi­tions sur le nucléaire sont connues, elle pourra donc sou­te­nir Nicolas Hulot face à un Premier Ministre pro-nucléaire.

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