Nouveautés du calendrier vaccinal 2016

calendrier vaccinal 2016

2 avril 2016

Le minis­tère des Affaires socia­les et de la Santé vient de publier le calen­drier des vac­ci­na­tions et des recom­man­da­tions vac­ci­na­les pour 2016, mis à jour sur la base des recom­man­da­tions du Haut conseil de la santé publi­que (HCSP).

Le calen­drier 2016 contient une nou­velle recom­man­da­tion de vac­ci­na­tion contre le zona pour les adul­tes âgés de 65 à 74 ans révo­lus. Il pré­cise également qu’il est pos­si­ble de pro­po­ser une vac­ci­na­tion de rat­tra­page aux per­son­nes âgées de 75 à 79 ans révo­lus.

Le calen­drier 2016 sim­pli­fie par ailleurs la vac­ci­na­tion contre la fièvre jaune avec la sup­pres­sion (sauf cas par­ti­cu­liers) du rappel de vac­ci­na­tion pour les rési­dents de Guyane âgés de 2 ans et plus et les per­son­nes issues de la métro­pole qui y séjour­nent ou sou­hai­tent s’y rendre. En effet, selon l’OMS Organisation mon­diale de la santé (août 2015) ce rappel n’est plus néces­saire, les experts consi­dé­rant qu’une seule injec­tion suffit à pro­té­ger toute la vie.

Le calen­drier vac­ci­nal fixe les vac­ci­na­tions appli­ca­bles, selon leur âge, aux per­son­nes vivant en France. Il émet des recom­man­da­tions vac­ci­na­les géné­ra­les et des recom­man­da­tions vac­ci­na­les par­ti­cu­liè­res pro­pres à des condi­tions spé­cia­les (ris­ques accrus de com­pli­ca­tions, d’expo­si­tion ou de trans­mis­sion) ou à des expo­si­tions pro­fes­sion­nel­les.

Le zona est une mala­die infec­tieuse pro­vo­quée par le même virus que celui de la vari­celle. En effet, lors­que l’on guérit de la vari­celle, le virus à l’ori­gine de l’infec­tion va se mettre en som­meil dans l’orga­nisme, dans les gan­glions ner­veux. Il peut ainsi se réac­ti­ver et infec­ter une fibre ner­veuse (nerfs cer­vi­caux, cépha­li­ques...), ce qui va pro­vo­quer une éruption cuta­née carac­té­ris­ti­que de la mala­die. C’est ce qui arrive à envi­ron 250.000 per­son­nes en France chaque année (pro­vo­quant 2 500 hos­pi­ta­li­sa­tions), la plu­part du temps chez des per­son­nes de plus de 50 ans.

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