Rapport LMD : inspecteurs, revoyez votre copie !

17 octobre 2008

Pour débu­ter les "négo­cia­tions LMD" sur de bonnes bases, nous allons nous atta­cher à démon­trer, point par point, les erreurs et men­son­ges du rap­port LMD.

La semaine der­nière, nous vous avions com­mu­ni­qué un flo­ri­lège des "perles" du docu­ment pro­duit par les Inspections Générales. L’Agence de Presse Médicale (APM) a sou­li­gné que "plu­sieurs orga­ni­sa­tions infir­miè­res se sont mon­trées très cri­ti­ques sur les conclu­sions du rap­port sur l’inté­gra­tion des études para­mé­di­ca­les au dis­po­si­tif licence-master-doc­to­rat (LMD), les jugeant mépri­san­tes pour la pro­fes­sion."

Ce second arti­cle est consa­cré au niveau des étudiants en soins infir­miers : pour les auteurs "la moitié envi­ron des élèves ont un bac pro­fes­sion­nel ou sont des aides-soi­gnan­tes", aussi avons nous repris les pro­pres sta­tis­ti­ques du minis­tère pour prou­ver le contraire.

Il est vrai que lors­que l’on tra­vaille en petit comité, on peut pro­duire n’importe quoi, comme ce groupe de six per­son­nes à l’ori­gine d’un docu­ment de la DHOS qui sou­haite réduire notre temps de for­ma­tion de 560 heures ! Après tout, pour une licence pro...

Par ailleurs, dans les recom­man­da­tions du rap­port LMD, les infir­miè­res pué­ri­cultri­ces n’exis­tent pas pour les auteurs du rap­port : une éventuelle "licence pro­fes­sion­nelle" pour les IDE, un pos­si­ble grade de "master pro" pour les IBODE, IADE et cadres de santé, mais pour les puers, c’est l’inconnu !

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