Relation soignant/soignés : enquête Temporelles
28 septembre 2014
L’enquête "Temporelles" s’intéresse au vécu et au ressenti des patientes en hôpital de jour : les patientes veulent du temps, du soutien et des échanges.
Qu’attendent les patientes atteintes du cancer du sein de leur relation avec l’infirmier(e) ? Sont-elles satisfaites du temps qu’ils leur consacrent ? Et les infirmier(e)s, comment perçoivent-ils leur rôle auprès des patientes ? L’enquête nationale Temporelles, menée par Kantar Health à l’initiative de Roche, répond à toutes ces questions.
Plus de 3 800 patientes et de 630 infirmier(e)s de 105 établissements français ont participé à l’enquête Temporelles qui porte un regard neuf sur la parcours de soins :
Si la grande majorité des patientes (80%) trouvent que les infirmiers leur consacrent assez de temps, les mêmes infirmiers déplorent, eux, en manquer pour se consacrer au soutien de leurs patientes (70 % des réponses).
La majorité des patientes (58%) discutent souvent ou systématiquement avec l’infirmier(e) au moment de l’administration de leur traitement, généralement (70 % des réponses) au sujet de ses effets indésirables ; l’infirmier(e) répond opportunément, en donnant surtout des conseils visant précisément à réduire ces effets indésirables (54 %).
L’enquête montre notamment que :
72% des infirmier(e)s interrogé(e)s estiment que l’aspect le plus satisfaisant de leur métier est le suivi des patientes dans la durée et, pour 66%, la possibilité de créer de vraies relations avec les patientes
70% des infirmier(e)s estiment cependant ne pas avoir suffisamment de temps à consacrer à chaque patiente
96% des infirmier(e)s interrogé(e)s jouent un rôle d’intermédiaire entre les patientes et l’oncologue et 84% ont le sentiment que les informations qu’ils/elles remontent à l’oncologue sont prises en compte.
Principaux résultats de l’enquête sur les patientes
4 patientes sur 10 souhaiteraient une réduction de leur temps d’attente, dont la moitié pour lesquelles ce temps devrait être réduit d’1 heure au moins.
Les étapes durant lesquelles les patientes jugent l’attente la plus pénible sont l’attente durant la préparation des traitements (42%), l’attente de la visite de l’oncologue (29%) et la durée de perfusion du traitement (21%).