8 mars : un jour pour se donner bonne conscience !

7 mars 2012

Communiqué confédéral

À la veille du 8 mars, jour­née inter­na­tio­nale de la femme, la lita­nie des chif­fres recom­mence : 20 %, 23 %, 27 %, 30 %... Ce sont les écarts sala­riaux entre hommes et femmes, cons­ta­tés en France par des orga­nis­mes spé­cia­li­sés. Les médias s’empa­rent de plus en plus de ce sujet mais uni­que­ment le 8 mars !

La CFE-CGC tra­vaille sur l’égalité pro­fes­sion­nelle toute l’année via les repré­sen­tants de son Réseau Équilibre. La réduc­tion des écarts sala­riaux qui vont de 20 % à 33 % selon les caté­go­ries socio-pro­fes­sion­nel­les est main­te­nant impé­ra­tive (les femmes ingé­nieurs et cadres étant sys­té­ma­ti­que­ment les plus lésées !).

À la CFE-CGC, mars, sera le mois de l’égalité. La Confédération fera un état des lieux com­plet dans toutes ses ins­tan­ces (entre­pri­ses, confé­dé­ra­tion, fédé­ra­tions, unions dépar­te­men­ta­les et régio­na­les) dans l’opti­que d’actions cor­rec­ti­ves par­tout en France via ses délé­gués syn­di­caux.

Il s’agit d’arrê­ter l’hypo­cri­sie pour trai­ter en pro­fon­deur ce pro­blème d’écart sala­rial. Mettons à la pou­belle ce fameux décret du 7 juillet 2011 et négo­cions prio­ri­tai­re­ment sur les écarts de salaire et sur la pro­mo­tion des femmes dans l’entre­prise à tous les postes, jusqu’aux plus hautes ins­tan­ces diri­gean­tes. Ensuite, nous pour­rons peau­fi­ner encore plus les ques­tions de conci­lia­tion des temps de vie pour les femmes et les hommes.

Des chif­fres, des audits, des réu­nions, du bla bla, des arti­cles de loi pour faire plai­sir au patro­nat : la CFE-CGC dit STOP !

Agissons pour obte­nir des résul­tats et vite, l’enjeu est majeur.

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