Fonctionnaires : négociations salariales du 25 juin 2010

26 juin 2010

Déclaration commune des Fédérations de fonctionnaires.

Les orga­ni­sa­tions FO, CFDT, CGT, CFTC, FSU, UNSA, SOLIDAIRES, CFE-CGC ont exprimé ensem­ble, et sans atten­dre, des préoc­cu­pa­tions majeu­res à l’ouver­ture de ces négo­cia­tions sala­ria­les trien­na­les.

En annon­çant un plan de 100 mil­liards d’euros d’économies d’ici 2013 dont 45 mil­liards de réduc­tion des dépen­ses publi­ques, le gou­ver­ne­ment affi­che son inten­tion de pour­sui­vre et ampli­fier ses mesu­res d’aus­té­rité dans la Fonction publi­que.

Depuis plu­sieurs jours, des infor­ma­tions fil­trent d’un peu par­tout sur le fait qu’aucune aug­men­ta­tion ne soit à l’ordre du jour pour les années 2011, 2012 et 2013, voire que la très insuf­fi­sante reva­lo­ri­sa­tion de 0,5 % prévue pour 2010 pour­rait être sup­pri­mée !
Ces pra­ti­ques sem­blent mal­heu­reu­se­ment d’ailleurs deve­nir une très fâcheuse habi­tude. Des négo­cia­tions bou­clées pour l’essen­tiel avant même qu’elles ne com­men­cent, ce n’est pas notre concep­tion du dia­lo­gue social !

La sta­gna­tion à sa valeur actuelle du point d’indice, élément cen­tral des trai­te­ments des agents de la Fonction publi­que, et ce jusqu’en 2013 inclus, pro­vo­que­rait une chute sans pré­cé­dent du pou­voir d’achat de tous les per­son­nels. Celle-ci serait en outre encore aggra­vée par l’aug­men­ta­tion annon­cée des coti­sa­tions retrai­tes des fonc­tion­nai­res.

Une telle pers­pec­tive est inac­cep­ta­ble !

Nos orga­ni­sa­tions ont affirmé de nou­veau que la valeur du point d’indice est l’élément cen­tral et prio­ri­taire en matière sala­riale dans la Fonction publi­que.

Des mesu­res per­met­tant de com­bler les pertes des années anté­rieu­res et de garan­tir au mini­mum le pou­voir d’achat pour les années à venir sont indis­pen­sa­bles.

C’est pour­quoi, elles ont demandé des répon­ses posi­ti­ves et immé­dia­tes à leur inter­pel­la­tion sur la valeur du point d’indice, seule à même d’assu­rer une pro­gres­sion du pou­voir d’achat de tous les agents.

Face aux refus des minis­tres d’appor­ter quel­que réponse que ce soit, les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les ont quitté la séance.

Le gou­ver­ne­ment, par son atti­tude mépri­sante, porte l’entière res­pon­sa­bi­lité de cet échec.
Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les vont se retrou­ver pour déci­der ensem­ble des suites à donner.

Paris, le 25 juin 2010

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