Urgences : mouvement du 15 octobre 2013

6 octobre 2013

Communiqué Samu-Urgences de France du 06.10.13

Samu-Urgences de France confirme le mou­ve­ment qui sera engagé le 15 octo­bre 2013.
Samu-Urgences de France se féli­cite de la très large adhé­sion des pro­fes­sion­nels de l’urgence à ce mou­ve­ment et du dis­cours actuel de la Ministre qui prend bien en compte les logi­ques déve­lop­pées aux pre­miè­res assi­ses de l’urgence, le 13 sep­tem­bre 2012.

Samu-Urgences de France pré­cise que ce mou­ve­ment n’est ni une grève, ni une grève du zèle.
 Ce mou­ve­ment n’est pas une grève car chaque urgen­tiste sera à son poste pour y effec­tuer le tra­vail qui est le sien.
- À partir du 15 octo­bre, pour chaque patient néces­si­tant une hos­pi­ta­li­sa­tion, les urgen­tis­tes conti­nue­ront à contac­ter le cor­res­pon­dant de l’unité adap­tée aux besoins du patient, mais, lorsqu’aucune solu­tion simple pour hos­pi­ta­li­ser le patient ne sera immé­dia­te­ment acces­si­ble, les urgen­tis­tes ces­se­ront d’appe­ler au télé­phone tous les ser­vi­ces, l’un après l’autre, à la recher­che d’un lit ; la fonc­tion de recher­che d’un lit sera assu­rée par le direc­teur ou les per­son­nes qu’il aura dési­gnées.
 Ce mou­ve­ment n’est pas un affron­te­ment, mais la ferme inci­ta­tion à une prise de cons­cience et à l’action de la com­mu­nauté hos­pi­ta­lière, au béné­fice des patients et dans l’inté­rêt géné­ral.
- Ce mou­ve­ment n’est pas, non plus, une grève du zèle, car le but recher­ché n’est pas de ralen­tir le tra­vail ni de dimi­nuer l’effi­ca­cité de l’établissement... bien au contraire. Dès le 15 octo­bre, des effets immé­diats très posi­tifs amé­lio­re­ront la prise en charge des patients : plus grande effi­ca­cité de la recher­che de lits par l’admi­nis­tra­tion que par les urgen­tis­tes ; attente rac­cour­cie pour les patients ; dimi­nu­tion du nombre de patients sur des bran­cards dans les cou­loirs ; plus grande dis­po­ni­bi­lité des urgen­tis­tes auprès de leurs patients.
 Ce mou­ve­ment est, en soi, un puis­sant sti­mu­lant pour l’hôpi­tal ; des avan­cées rapi­des sont aujourd’hui pos­si­bles qui ne l’étaient pas hier.

Samu-Urgences de France appelle les direc­teurs d’hôpi­tal et les pré­si­dents des com­mis­sions médi­ca­les à défi­nir, avant le 15 octo­bre, une poli­ti­que d’ensem­ble de l’établissement pour les hos­pi­ta­li­sa­tions, com­por­tant notam­ment :
 la dési­gna­tion d’une cel­lule pour la ges­tion des hos­pi­ta­li­sa­tions pro­gram­mées et non pro­gram­mées et d’un réfé­rent pour les urgen­ces ;
 la mise en place de pro­cé­du­res pour la recher­che d’un lit en aval des Urgences.

Samu-Urgences de France rap­pelle les enjeux :
 la bien­trai­tance et la sécu­rité des patients ;
 l’attrac­ti­vité de la méde­cine d’urgence
 l’effi­ca­cité des ser­vi­ces des Urgences ;
 la bonne ges­tion des établissements, à qui cette mobi­li­sa­tion des urgen­tis­tes donne une excep­tion­nelle oppor­tu­nité de mettre en place une véri­ta­ble poli­ti­que glo­bale de l’hos­pi­ta­li­sa­tion, pro­gram­mée et non pro­gram­mée.

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