FPH : demander une disponibilité à l’hôpital

24 mai 2014

La demande de dis­po­ni­bi­lité doit être faite par l’agent en lettre recom­man­dée avec accusé de récep­tion auprès de l’admi­nis­tra­tion de l’établissement au moins 3 mois avant la date dési­rée en pré­ci­sant les motifs de la demande.

L’agent doit pré­ci­ser la date d’effet et la durée de la dis­po­ni­bi­lité.

Sauf dans le cas d’une dis­po­ni­bi­lité de droit, l’admi­nis­tra­tion peut refu­ser la demande pour néces­sité de ser­vice ou en repor­ter la date d’effet. En cas de désac­cord, l’agent peut saisir l’avis de la Commission admi­nis­tra­tive pari­taire CAP com­pé­tente.

En cas de dis­po­ni­bi­lité pour conve­nance per­son­nelle, l’admi­nis­tra­tion peut exiger de l’agent de res­pec­ter un délai maxi­mal de préa­vis de 3 mois. Le silence ou l’absence de réponse de l’admi­nis­tra­tion gardé pen­dant 2 mois à comp­ter de la récep­tion de la demande de l’agent vaut accep­ta­tion de la demande de dis­po­ni­bi­lité.

La dis­po­ni­bi­lité pour conve­nance per­son­nelle

Elle peut être accor­dée sur demande de l’agent pour :
 études ou recher­ches pré­sen­tant un inté­rêt géné­ral : d’une durée de 3 ans, renou­ve­la­ble une fois, soit 6 ans maxi­mum
 conve­nan­ces per­son­nel­les : d’une durée de 3 ans, renou­ve­la­ble sans tou­te­fois dépas­ser au total 10 ans pour l’ensem­ble de la car­rière de l’agent.
 exer­cer une acti­vité dans un orga­nisme inter­na­tio­nal : d’une durée de 3 ans, renou­ve­la­ble une fois
 créer ou repren­dre une entre­prise : d’une durée de 2 ans

En cas de dis­po­ni­bi­lité pour conve­nance per­son­nelle, l’admi­nis­tra­tion peut exiger de l’agent de res­pec­ter un délai maxi­mal de préa­vis de 3 mois.

Le silence ou l’absence de réponse de l’admi­nis­tra­tion gardé pen­dant 2 mois à comp­ter de la récep­tion de la demande de l’agent vaut accep­ta­tion de la demande de dis­po­ni­bi­lité.

Le Directeur peut refu­ser la demande pour un motif de ser­vice ou en repor­ter l’effet à une autre date, après avis de la CAP com­pé­tente.

La dis­po­ni­bi­lité sur demande accor­dée de droit

La mise en dis­po­ni­bi­lité est accor­dée de droit, sur la demande de l’agent pour :
 élever un enfant âgé de moins de 8 ans ou pour donner des soins à un enfant à charge, au conjoint, au pacsé, ascen­dant à la suite d’un acci­dent ou d’une mala­die grave ou atteints d’un han­di­cap néces­si­tant la pré­sence d’une tierce per­sonne
 suivre son conjoint ou le pacsé qui est obligé de démé­na­ger dans une rési­dence éloignée pour rai­sons pro­fes­sion­nel­les

Cette dis­po­ni­bi­lité ne peut excé­der 3 ans, renou­ve­la­ble si les condi­tions requi­ses pour l’obte­nir sont tou­jours réu­nies.

Pour plus de détails :
Décret n°85-986 du 16 sep­tem­bre 1985 rela­tif au régime par­ti­cu­lier de cer­tai­nes posi­tions des fonc­tion­nai­res de l’Etat et à cer­tai­nes moda­li­tés de mise à dis­po­si­tion et de ces­sa­tion défi­ni­tive de fonc­tions http://www.legi­france.gouv.fr/affich­Texte.do?cid­Texte=LEGITEXT000006065163&date­Texte=20080604

Article 49 (Modifié par Décret n°2007-1542 du 26 octo­bre 2007 - art. 1 JORF 28 octo­bre 2007)

Le fonc­tion­naire mis en dis­po­ni­bi­lité au titre du sixième alinéa de l’arti­cle 47 du pré­sent décret est, à l’issue de la période de dis­po­ni­bi­lité ou avant cette date s’il sol­li­cite sa réin­té­gra­tion anti­ci­pée, réin­té­gré et réaf­fecté dans son emploi anté­rieur.

Dans tous les autres cas de dis­po­ni­bi­lité, la réin­té­gra­tion est subor­don­née à la véri­fi­ca­tion par un méde­cin agréé et, éventuellement, par le comité médi­cal com­pé­tent, saisi dans les condi­tions pré­vues par la régle­men­ta­tion en vigueur, de l’apti­tude phy­si­que du fonc­tion­naire à l’exer­cice des fonc­tions affé­ren­tes à son grade.

Si le comité médi­cal estime que le fonc­tion­naire ne pré­sente pas, de façon tem­po­raire ou per­ma­nente, l’apti­tude phy­si­que requise pour l’exer­cice de ses fonc­tions, sans cepen­dant que son état de santé lui inter­dise toute acti­vité, et si l’adap­ta­tion du poste de tra­vail n’appa­raît pas pos­si­ble, il peut pro­po­ser à l’inté­ressé d’être reclassé dans un autre emploi dans les condi­tions fixées par la régle­men­ta­tion en vigueur.

Trois mois au moins avant l’expi­ra­tion de la dis­po­ni­bi­lité, le fonc­tion­naire fait connaî­tre à son admi­nis­tra­tion d’ori­gine sa déci­sion de sol­li­ci­ter le renou­vel­le­ment de la dis­po­ni­bi­lité ou de réin­té­grer son corps d’ori­gine. Sous réserve des dis­po­si­tions du deuxième alinéa du pré­sent arti­cle et du res­pect par l’inté­ressé, pen­dant la période de mise en dis­po­ni­bi­lité, des obli­ga­tions qui s’impo­sent à un fonc­tion­naire même en dehors du ser­vice, la réin­té­gra­tion est de droit.

A l’issue de sa dis­po­ni­bi­lité, l’une des trois pre­miè­res vacan­ces dans son grade doit être pro­po­sée au fonc­tion­naire. S’il refuse suc­ces­si­ve­ment trois postes qui lui sont pro­po­sés, il peut être licen­cié après avis de la com­mis­sion admi­nis­tra­tive pari­taire.

A l’issue de la dis­po­ni­bi­lité prévue aux a, b et c de l’arti­cle 47 du pré­sent décret, le fonc­tion­naire est, par déro­ga­tion aux dis­po­si­tions de l’alinéa pré­cé­dent, obli­ga­toi­re­ment réin­té­gré à la pre­mière vacance dans son corps d’ori­gine et affecté à un emploi cor­res­pon­dant à son grade. S’il refuse le poste qui lui est assi­gné, les dis­po­si­tions du pré­cé­dent alinéa lui sont appli­quées.

Le fonc­tion­naire qui a for­mulé avant l’expi­ra­tion de la période de mise en dis­po­ni­bi­lité une demande de réin­té­gra­tion est main­tenu en dis­po­ni­bi­lité jusqu’à ce qu’un poste lui soit pro­posé dans les condi­tions fixées aux deux ali­néas pré­cé­dents. Toutefois, au cas où il ne peut être réin­té­gré pour cause d’inap­ti­tude phy­si­que, il est soit reclassé dans les condi­tions pré­vues par la régle­men­ta­tion en vigueur, soit mis en dis­po­ni­bi­lité d’office dans les condi­tions pré­vues à l’arti­cle 43 du pré­sent décret, soit radié des cadres s’il est reconnu défi­ni­ti­ve­ment inapte.

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Chlordécone : quand l’État empoisonne et que les infirmières tentent de réparer

Combien de générations faudra-t-il encore pour réparer le désastre du chlordécone ? Aux (…)

Bébés qui meurent, enfants qui dorment dehors : le double abandon français

En France, en 2025, deux chiffres devraient nous empêcher de dormir. D’un côté, la mortalité (…)

Plan Bayrou : une brutalité sans précédent contre les patients et les soignants

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) dénonce un plan d’économies de (…)

Médicaments cytotoxiques : sauver des vies en risquant la sienne

Ils sauvent des vies. Mais ils menacent aussi celles qui les administrent. Dans les services (…)

Protéger ceux qui soignent, c’est protéger la santé des français

À la suite d’une agression commise contre une infirmière libérale, une vingtaine d’organisations (…)

Notre voix, notre profession : pas de porte-parole autoproclamé pour les infirmiers !

Paris le 20 août 2025 - À l’heure où notre système de santé traverse une période de tension et (…)