Faut-il limiter l’accès aux urgences ? (vidéo débat LCI)

2 novembre 2017

Débat entre le syndicat des médecins et le SNPI sur l’accès aux urgences.

La Fédération des méde­cins de France pro­pose une réor­ga­ni­sa­tion de l’offre de soins qui met­trait fin à l’accès libre aux urgen­ces : à part ceux qui sont amenés en ambu­lance, les patients ne devraient accé­der à l’hôpi­tal qu’après consul­ta­tion d’un méde­cin de ville.

A l’occa­sion d’un débat sur LCI le 27.10.17, Thierry Amouroux, Secrétaire Général du Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC s’y oppose. Le syn­di­cat pro­pose :
 de mieux uti­li­ser les com­pé­ten­ces des "IAO infir­miè­res d’accueil et l’orien­ta­tion", qui déter­mi­nent déjà le degré de prio­rité des per­son­nes qui se pré­sen­tent, en fonc­tion de leur pro­blème de santé. Demain, face à une forte affluence, l’IAO pour­rait alors pro­po­ser aux patients de faible gra­vité qui le sou­hai­tent, le choix de se rendre plutôt au "centre de santé" (sala­riés) ou à la "maison de santé plu­ri­dis­ci­pli­naire" (libé­raux), afin de ne pas atten­dre des heures.
 et de faire appel aux "IPA infir­miè­res de pra­ti­que avan­cée" pour le pre­mier recours dans les déserts médi­caux, à l’exem­ple de ce qui se passe déjà dans 25 pays, où 330.000 infir­miè­res titu­lai­res d’un master cons­ti­tuent un métier inter­mé­diaire entre l’infir­mière licence et le méde­cin.

Près de trois Français sur dix res­sen­tent des dif­fi­cultés d’accès à leur géné­ra­liste et près d’un sur deux à leurs spé­cia­lis­tes, selon la der­nière étude de la Direction de la recher­che, des études, de l’évaluation et des sta­tis­ti­ques (Drees) n°1035, octo­bre 2017.

Voir également :
 Débat : faut-il limi­ter l’accès aux urgen­ces ? http://www.lepa­ri­sien.fr/eco­no­mie/debat-faut-il-limi­ter-l-acces-aux-urgen­ces-27-10-2017-7357461.php

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Chlordécone : quand l’État empoisonne et que les infirmières tentent de réparer

Combien de générations faudra-t-il encore pour réparer le désastre du chlordécone ? Aux (…)

Bébés qui meurent, enfants qui dorment dehors : le double abandon français

En France, en 2025, deux chiffres devraient nous empêcher de dormir. D’un côté, la mortalité (…)

Plan Bayrou : une brutalité sans précédent contre les patients et les soignants

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) dénonce un plan d’économies de (…)

Médicaments cytotoxiques : sauver des vies en risquant la sienne

Ils sauvent des vies. Mais ils menacent aussi celles qui les administrent. Dans les services (…)

Protéger ceux qui soignent, c’est protéger la santé des français

À la suite d’une agression commise contre une infirmière libérale, une vingtaine d’organisations (…)

Notre voix, notre profession : pas de porte-parole autoproclamé pour les infirmiers !

Paris le 20 août 2025 - À l’heure où notre système de santé traverse une période de tension et (…)