Fin de vie et personnes vulnérables : inquiétudes infirmières

27 avril 2024

Débats sur la fin de vie : « On est inquiet par rap­port aux per­son­nes les plus #vul­né­ra­bles entre #pres­sions fami­lia­les et socia­les : nous devons pro­té­ger nos #an­ciens vic­ti­mes du dis­cours inhu­main sur l’#uti­lité #so­ciale "
Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat natio­nal des pro­fes­sion­nels #in­fir­miers SNPI, répond aux ques­tions d’Alexandre Le Mer, sur Europe 1 (émission du 23 avril 2024)

Les per­­son­­nes vul­­né­­ra­­bles pour les­­quel­­les l’impé­­ra­­tif d’auto­­no­­mie est ina­­dapté seront direc­­te­­ment mena­­cées par le mes­­sage que leur ren­­ver­­rait une telle légis­­la­­tion : enfants, per­­son­­nes dépen­­dan­­tes, per­­son­­nes attein­­tes de trou­­bles psy­­chia­­tri­­ques ou cog­­ni­­tifs, per­­son­­nes en situa­­tion de grande pré­­ca­­rité sociale.

Il est fré­quent qu’une même per­sonne exprime des sou­haits contra­dic­toi­res à quel­ques jour­nées d’inter­valle, dans la même jour­née ou au cours d’une même conver­sa­tion. Notre expé­rience cli­ni­que nous fait voir au quo­ti­dien le carac­tère ambi­va­lent et chan­geant de la volonté, par­ti­cu­liè­re­ment à l’appro­che de la mort. A l’inverse, l’acte consis­tant à donner la mort est lui irré­ver­si­ble et met un terme à tout pro­ces­sus de déli­bé­ra­tion indi­vi­duelle ou col­lec­tive.

Source :
Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat natio­nal des pro­fes­sion­nels infir­miers, répond aux ques­tions d’Alexandre Le Mer. Ensemble, ils s’inté­res­sent aux débats sur la fin de vie qui débu­tent sans la pré­sence du Syndicat natio­nal des pro­fes­sion­nels infir­miers.
https://www.euro­pe1.fr/emis­sions/lin­ter­view-de-5h40/debats-sur-la-fin-de-vie-on-est-inquiet-par-rap­port-aux-per­son­nes-les-plus-vul­ne­ra­bles-confie-thierry-amou­roux-4243011

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