Hôpitaux en rupture, population en danger

29 avril 2019

Avec les coupes bud­gé­tai­res, l’hôpi­tal est asphyxié, nous n’arri­vons plus à faire face. Il faut rou­vrir des lits, créer des postes.

Les pro­fes­sion­nels infir­miers sont sous-payés, l’hôpi­tal n’est plus attrac­tif, et ne par­vient plus à fidé­li­ser ses soi­gnants. Là où nous deman­dons une reva­lo­ri­sa­tion de 300 euros par mois pour attein­dre la moyenne du salaire infir­mier euro­péen, le minis­tère pro­pose une prime par ci, par là, pour quel­ques-uns !

Enfin, toutes les retrai­tes vont bais­ser, avec la prise en compte de toute la car­rière, c’est à dire rajou­ter dans le privé aux 25 meilleu­res années, les 17 pires ! Et dans le public, les 6 der­niers mois sont for­cé­ment les mieux payés. Les femmes seront par­ti­cu­liè­re­ment vic­ti­mes de cette réforme.

Réagissons, tous ensem­ble, pour par­ti­ci­per à la jour­née de grève du ven­dredi 14 février : des mobi­li­sa­tions et mani­fes­ta­tions auront lieu dans tous les dépar­te­ments.

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