Sédation pour détresse en phase terminale et dans des situations complexes
23 avril 2011
Ces recommandations de bonne pratique ont reçu le label de la HAS, Haute Autorité de Santé
La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs a élaboré des recommandations sur la sédation pour détresse en phase terminale dans des situations spécifiques et complexes, scindées en trois textes :
recommandations chez l’adulte et spécificités au domicile et en gériatrie http://www.sfap.org/pdf/Sedation-Phase-terminale.pdf
recommandations chez l’enfant en cas de détresse en soins palliatifs et en phase terminale http://www.sfap.org/pdf/Sedation-Sedation-enfant.pdf
recommandations dans les situations spécifiques et complexes. http://www.sfap.org/pdf/Sedation-Situations-specifiques-complexes.pdf
Ces recommandations de bonne pratique ont reçu le label de la HAS. Ce label signifie que les recommandations ont été élaborées selon les procédures et règles méthodologiques préconisées par la Haute Autorité de Santé (HAS). Toute contestation sur le fond doit être portée directement auprès de la société promotrice.
Les textes de ces recommandations produites par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs sont disponibles sur le site de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs.
http://www.sfap.org/content/les-recommandations-de-la-sfap
Commentaires du Comité scientifique de la SFAP à propos
des recommandations sur la sédation en soins palliatifs
le comité scientifique souhaite contribuer
au mieux aux travaux du groupe d’experts sur la sédation,
en rappelant en premier lieu l’importance de la recherche
de la dose minimale efficace pour qu’une situation ne soit
plus vécue comme insupportable par le patient, indépendamment
de la profondeur de la baisse de la vigilance.
En second lieu, il insiste sur le fait que toute sédation n’a pas
pour effet indésirable inévitable d’abréger la vie, de nombreux
travaux à l’appui remettant en cause cette croyance
avec cette conclusion sans équivoque : dans le contexte des
soins palliatifs une sédation bien adaptée n’abrège pas la
vie.
Enfin, face à un patient qui présente une souffrance
existentielle ou psychologique majeure, la démarche évaluative
rigoureuse est nécessaire mais elle ne saurait faire
l’impasse de la quête intérieure de tout homme parvenu au
terme de sa vie.