Synthèse du "LMD" (Licence - Master - Doctorat)

5 mai 2006

Petit topo pour comprendre le système !

La réforme dite du "LMD" (Licence - Master - Doctorat) restruc­ture l’ensem­ble des diplô­mes uni­ver­si­tai­res afin de rendre com­pa­ti­bles les cursus de l’ensei­gne­ment supé­rieur en Europe et de favo­ri­ser la mobi­lité des étudiants.

Un décou­page des études en 3 étapes

Chaque niveau d’étude ou grade est atteint par l’acqui­si­tion de cré­dits euro­péens ECTS (European Credit Transfer System, 30 cré­dits ECTS par semes­tre) et non plus par la vali­da­tion d’années d’études :
 le grade de Licence (bac+3) est découpé en 6 semes­tres. Elle est vali­dée par l’obten­tion de 180 cré­dits.
 le grade de Master (bac+5) est orga­nisé en 4 semes­tres. Il est validé par 120 cré­dits ECTS après la licence. Remplaçant la maî­trise et le troi­sième cycle (DEA et DESS), ce der­nier peut se décli­ner selon deux orien­ta­tions, l’une pro­fes­sion­nelle, l’autre recher­che, avec des pos­si­bi­li­tés de pas­se­relle de l’une à l’autre.
 le grade de doc­to­rat (bac+8) est acces­si­ble après un Master.

Une orga­ni­sa­tion en Unités d’Enseignement (UE)

Le sys­tème est com­posé d’Unités d’Enseignement. Chaque UE a une valeur en cré­dits et cor­res­pond au nombre d’heures de tra­vail que l’étudiant doit four­nir pour obte­nir son UE.

Les cré­dits repré­sen­tent un volume d’heures, de cours, de tra­vaux diri­gés (TD), de tra­vaux pra­ti­ques (TP), de tra­vail per­son­nel. Ils peu­vent aussi vali­der un stage, une expé­rience asso­cia­tive, un séjour à l’étranger.

L’ECTS repose sur le prin­cipe selon lequel le tra­vail à four­nir par un étudiant à plein temps pen­dant une année uni­ver­si­taire cor­res­pond à 60 cré­dits. La charge
de tra­vail d’un étudiant ins­crit dans un pro­gramme d’études à plein temps en Europe étant, dans la plu­part des cas, d’une durée d’envi­ron 1500-1800 heures par an, la valeur d’un crédit repré­sente dans ces cas envi­ron 25 à 30 heures de tra­vail.

Les cré­dits ECTS ne s’obtien­nent qu’après l’achè­ve­ment com­plet du tra­vail à four­nir, et après l’évaluation appro­priée des résul­tats de la for­ma­tion. Ces résul­tats cor­res­pon­dent à un ensem­ble de com­pé­ten­ces défi­nis­sant ce que l’étudiant saura, com­pren­dra ou sera capa­ble de faire après avoir achevé son par­cours de for­ma­tion, quelle qu’en soit la durée.

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Infirmières retraitées en mission : l’État punit celles qu’il applaudissait hier

Les infirmières ont porté le système à bout de bras pendant la pandémie. Les infirmières (…)

Cadres infirmiers : les piliers invisibles d’un hôpital qui vacille

Ils tiennent les services à bout de bras. Absents des projecteurs médiatiques, oubliés des (…)

Canicule à l’hôpital : des vies en danger, faute d’adaptation

Chaque été, la chaleur revient. Et avec elle, les morts évitables. Malgré les alertes, la France (…)

Planning familial : quand l’État se défile, les femmes trinquent

Partout en France, les structures du Planning familial sont à l’os. Budgets gelés, subventions (…)

Loi infirmière : sans les décrets, l’accès aux soins reste bloqué

Loi infirmière : merci pour la loi, mais sans les décrets, les patients attendront. Car une loi (…)

Quelle partie du rôle propre infirmier peut être confiée à une aide-soignante ?

Depuis l’entrée en vigueur du décret n° 2021-980 du 23 juillet 2021, le périmètre d’intervention (…)