Une infirmière reçoit un prix international

15 janvier 2007

Communiqué du CII, Genève, Suisse, le 11 janvier 2007.

Mme Anneli Eriksson, infir­mière et pré­si­dente de la sec­tion sué­doise de Médecins sans fron­tiè­res (MSF), a reçu le Prix inter­na­tio­nal pour une réa­li­sa­tion par­ti­cu­liè­re­ment remar­qua­ble décerné par la Fondation inter­na­tio­nale Florence Nightingale, une émanation du Conseil inter­na­tio­nal des infir­miè­res. Ce der­nier a choisi de dis­tin­guer Mme Eriksson pour son action exem­plaire au ser­vice des com­mu­nau­tés mena­cées par les catas­tro­phes et pour son influence au sein de la com­mu­nauté inter­na­tio­nale des soins infir­miers.

« Anneli Eriksson a fait la preuve de son dévoue­ment dans le cadre de la four­ni­ture de soins aux popu­la­tions fra­gi­li­sées du monde entier, et ce tout au long de sa car­rière », déclare Mme Hiroko Minami, Présidente du Conseil inter­na­tio­nal des infir­miè­res et de la Fondation inter­na­tio­nale Florence Nightingale. « En tant que porte-parole de MSF-Suède, Mme Eriksson exprime les valeurs huma­ni­tai­res de cette orga­ni­sa­tion et met en relief l’impor­tance de l’accès aux soins de santé ».

Mme Eriksson a com­mencé sa car­rière pro­fes­sion­nelle en 1991, à la cli­ni­que de Mère Theresa à Calcutta. Depuis, elle a tra­vaillé en Tchétchénie, au Burundi, en Sierra Leone, au Timor Leste et au Niger. En 2005, elle a accédé à la pré­si­dence de Médecins sans fron­tiè­res-Suède, posi­tion d’où elle conti­nue de mettre en avant l’impor­tance des soins infir­miers pour les popu­la­tions vivant dans la pré­ca­rité.

Le Prix inter­na­tio­nal pour une réa­li­sa­tion remar­qua­ble sera remis à Mme Eriksson lors d’un déjeu­ner de gala qui aura lieu en mai 2007, dans le cadre de la Conférence du CII à Yokohama (Japon).

Le Prix est décerné tous les deux ans à une infir­mière en milieu de par­cours pro­fes­sion­nel, reconnue pour influen­cer, au niveau inter­na­tio­nal, la pra­ti­que infir­mière dans au moins deux des quatre domai­nes des soins infir­miers : les soins directs, la for­ma­tion, la recher­che et la ges­tion. Le Prix confère une reconnais­sance inter­na­tio­nale aux accom­plis­se­ments de ses réci­pien­dai­res et à leurs contri­bu­tions à la pro­fes­sion infir­mière.

Le Prix a déjà été décerné à Carol Etherington, infir­mière ori­gi­naire des États-Unis enga­gée dans des pro­gram­mes de santé com­mu­nau­taire visant des per­son­nes confron­tées aux consé­quen­ces de la guerre et des catas­tro­phes natu­rel­les ; à Susie Kim, infir­mière coréenne qui doit sa renom­mée mon­diale à ses impor­tan­tes contri­bu­tions à la for­ma­tion et à la pra­ti­que infir­miè­res ; et à Margaret Hilson, infir­mière cana­dienne active au sein de pro­gram­mes de santé inter­na­tio­naux.

Le Conseil inter­na­tio­nal des infir­miè­res (CII) est une fédé­ra­tion de 129 asso­cia­tions natio­na­les d’infir­miè­res repré­sen­tant 13 mil­lions d’infir­miè­res à tra­vers le monde. Géré par des infir­miè­res pour des infir­miè­res, le CII est la voix inter­na­tio­nale des infir­miè­res. Il œuvre dans le but de garan­tir des soins de qua­lité pour tous et de soli­des poli­ti­ques de santé par­tout dans le monde.

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