Cantines scolaires et allergies alimentaires

10 septembre 2016

Les élèves dont l’état de santé néces­site un régime ali­men­taire par­ti­cu­lier peu­vent appor­ter leur paniers repas à l’école et déjeu­ner avec les autres enfants. Pour cela, il est néces­saire néan­moins de mettre en place au sein de l’établissement un projet d’accueil indi­vi­dua­lisé (PAI).

La res­tau­ra­tion sco­laire répond à une double exi­gence : main­te­nir la qua­lité nutri­tion­nelle des repas et mieux infor­mer les parents, notam­ment sur les ques­tions liées à la sécu­rité ali­men­taire.

L’ali­men­ta­tion d’un enfant d’âge sco­laire est essen­tielle pour sa crois­sance, son déve­lop­pe­ment psy­cho­mo­teur et ses capa­ci­tés d’appren­tis­sage. Elle doit être équilibrée, variée et répar­tie au cours de la jour­née : 20 % du total énergétique le matin, 40 % au déjeu­ner de midi, 10 % à quatre heures et 30 % le soir.

Il est dif­fi­cile de pré­voir des menus spé­ci­fi­ques pour les élèves dont l’état de santé néces­site un régime ali­men­taire par­ti­cu­lier.
La mise en place de "paniers repas" dans le cadre d’un projet d’accueil indi­vi­dua­lisé doit être favo­ri­sée. La famille assure alors la pleine res­pon­sa­bi­lité de la four­ni­ture du repas, du condi­tion­ne­ment et du trans­port. La chaîne du froid doit être impé­ra­ti­ve­ment res­pec­tée, de la fabri­ca­tion du repas par la famille jusqu’à sa pré­sen­ta­tion à l’enfant lors du déjeu­ner à l’école.

Le projet d’accueil indi­vi­dua­lisé est signé par les dif­fé­rents par­te­nai­res convo­qués au préa­la­ble par le chef d’établissement. Le méde­cin sco­laire ren­contre l’élève et/ou sa famille afin de cerner les dif­fi­cultés de l’élève. À partir des infor­ma­tions recueillies auprès de la famille et du méde­cin, il déter­mi­nera les amé­na­ge­ments sus­cep­ti­bles d’être mis en place.

Plus de détails sur
http://edus­col.edu­ca­tion.fr/cid84599/l-ecole-inclu­sive.html

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