Comment demander sa mutation pour un autre hôpital ?

20 janvier 2014

1) Trouver un poste dans un hôpi­tal de la fonc­tion publi­que hos­pi­ta­lière (hôpi­tal public). Attention, il faut que l’hôpi­tal de des­ti­na­tion vous accepte en muta­tion, et pas en contrac­tuel.

2) Après cette phase de pros­pec­tion, écrivez au direc­teur votre hôpi­tal actuel une lettre recom­man­dée dans laquelle :
 vous deman­dez l’auto­ri­sa­tion de muter vers votre futur hôpi­tal public.
 vous pro­po­sez une date, dans deux à trois mois, en pré­ci­sant que vous restez à sa dis­po­si­tion pour tout entre­tien.

3) Envoyer ensuite au direc­teur de votre futur hôpi­tal une lettre de can­di­da­ture, avec CV, lettre de moti­va­tion, copie de diplôme, en pré­ci­sant la per­sonne que vous avez ren­contrée et à quel date vous avez eu votre entre­tien de pré-recru­te­ment.

4) Le direc­teur de votre hôpi­tal actuel a deux mois pour vous répon­dre (posi­ti­ve­ment ou néga­ti­ve­ment), ou ne pas vous répon­dre (fin de non rece­voir, c’est un refus impli­cite).

N’hési­tez pas à relan­cer télé­pho­ni­que­ment le secré­ta­riat de la DRH 15 jours après récep­tion de la lettre recom­man­dée, puis tous les 8 jours :
  a) Si la direc­tion accepte, elle peut avoir une exi­gence pour la date (au mieux, elle vous laisse le choix dans la date).
  b) Si la direc­tion refuse, refai­tes une demande et pré­ci­sez que vous sou­hai­tez que votre demande de muta­tion soit exa­mi­née en com­mis­sion pari­taire, et contac­tez un syn­di­cat pré­sent dans votre établissement. Là, le direc­teur devra jus­ti­fier son refus par un motif vala­ble.

La plu­part du temps, ça se passe bien et la muta­tion est réglée en trois mois. Parfois, cela se passe moins bien et vous devrez atten­dre six mois (par­fois plus), en fonc­tion des fameu­ses néces­si­tés de ser­vice et/ou de la bonne ou mau­vaise volonté de l’hôpi­tal.

Ce qu’il ne faut pas faire :
 écrire à son direc­teur en lui disant que vous sou­hai­tez muter alors que vous n’avez pas trouvé de poste ailleurs ;
 écrire à votre futur hôpi­tal sans pré­ve­nir votre direc­teur actuel (parce que c’est à lui que revient la déci­sion de vous lais­ser partir, et que si votre futur hôpi­tal le contacte sans qu’il soit au cou­rant de votre demande, cela va mal se passer).

La muta­tion n’a rien à voir avec le déta­che­ment :
 une fois que vous avez muté, vous n’avez plus aucun lien avec votre hôpi­tal d’ori­gine,
 le déta­che­ment est tou­jours tem­po­raire, et au terme du déta­che­ment, vous devez choi­sir entre votre établissement d’ori­gine et l’établissement où vous êtes déta­ché. Mais pen­dant votre déta­che­ment, vous êtes encore offi­ciel­le­ment employé par votre établissement d’ori­gine, vous pouvez y retour­ner assez faci­le­ment (en fonc­tion des postes dis­po­ni­bles).

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Quand les décisions médicales paralysent, l’infirmière devient la clé pour avancer

Se retrouver face à des choix médicaux contradictoires est une situation angoissante. Les (…)

Répondre aux besoins de santé par la formation infirmière en Europe

"Répondre aux besoins de santé par la formation infirmière en Europe" : l’équipe du SNPI, (…)

Ratios de patients par infirmière : texte adopté en Commission de l’Assemblée nationale

Enfin une bonne nouvelle pour les #soignants ! La proposition de loi instaurant un nombre de (…)

Plaies et cicatrisation : une expertise infirmière, méconnue par la réglementation

En France, environ 2 millions de personnes souffrent chaque année de plaies chroniques. Un (…)

La relation qui soigne : l’oubliée des missions infirmières officielles

Un patient n’attend pas qu’un soin technique. Il veut être écouté, compris, rassuré. Pourtant, (…)

Solidarité avec les infirmières du Honduras

Global Nurses United (GNU), en relation avec les événements qui ont eu lieu contre le syndicat (…)