Contraception d’urgence gratuite dans les universités

9 août 2012

Conditions de délivrance de cette contraception d’urgence dans les services universitaires et interuniversitaires de médecine préventive et de promotion de la santé.

Le décret per­met­tant aux étudiantes de béné­fi­cier gra­tui­te­ment d’une contra­cep­tion d’urgence dans les uni­ver­si­tés a été publié au Journal offi­ciel du jeudi 26 juillet 2012.

Ce texte pré­cise les condi­tions de déli­vrance de cette contra­cep­tion d’urgence dans les ser­vi­ces uni­ver­si­tai­res et inte­ru­ni­ver­si­tai­res de méde­cine pré­ven­tive et de pro­mo­tion de la santé. Ces contra­cep­tifs sont déli­vrés à titre gra­tuit, la déli­vrance des médi­ca­ments étant accom­pa­gnée de conseils de pré­ven­tion. Les dis­po­si­tions rela­ti­ves à la trans­crip­tion sur un regis­tre ou à l’enre­gis­tre­ment des infor­ma­tions figu­rant sur les ordon­nan­ces ne sont pas appli­ca­bles en cas de déli­vrance d’une contra­cep­tion à une per­sonne mineure dési­rant garder le secret.

Un autre décret publié au Journal offi­ciel du jeudi 19 juillet 2012 donne la pos­si­bi­lité aux phar­ma­ciens de déli­vrer des contra­cep­tifs oraux pour une durée sup­plé­men­taire de 6 mois, non renou­ve­la­ble (à partir d’une ordon­nance datant de moins d’une année dont la durée de vali­dité a expiré).

Pour plus d’infor­ma­tions :

 Décret n° 2012-910 du 24 juillet 2012 rela­tif à la déli­vrance de médi­ca­ments indi­qués dans la contra­cep­tion d’urgence dans les ser­vi­ces uni­ver­si­tai­res et inte­ru­ni­ver­si­tai­res de méde­cine pré­ven­tive et de pro­mo­tion de la santé (NOR : AFSP1203688D)
qui pré­cise les condi­tions de la déli­vrance de la contra­cep­tion d’urgence dans les ser­vi­ces uni­ver­si­tai­res et inte­ru­ni­ver­si­tai­res de méde­cine pré­ven­tive et de pro­mo­tion de la santé (SUMPPS et SIUMPPS). Les contra­cep­tifs sont déli­vrés à titre gra­tuit. Les SUMPPS et SIUMPPS peu­vent déli­vrer tous les médi­ca­ments indi­qués dans la contra­cep­tion d’urgence, qu’ils soient à pres­crip­tion obli­ga­toire ou faculta­tive. La déli­vrance des médi­ca­ments est accom­pa­gnée des conseils de pré­ven­tion appro­priés. Les dis­po­si­tions rela­ti­ves à la trans­crip­tion sur un regis­tre ou à l’enre­gis­tre­ment des infor­ma­tions figu­rant sur les ordon­nan­ces ne sont pas appli­ca­bles aux SUMPPS et aux SIUMPPS en cas de déli­vrance d’une contra­cep­tion à une per­sonne mineure dési­rant garder le secret. http://www.legi­france.gouv.fr/affich­Texte.do;jses­sio­nid=FE16310A082822F8F22038C9C2F2CE1A.tpd­jo08v_1?cid­Texte=JORFTEXT000026223077&date­Texte=&oldAc­tion=rechJO&cate­go­rie­Lien=id

 Décret n° 2012-883 du 17 juillet 2012 rela­tif à la dis­pen­sa­tion sup­plé­men­taire de contra­cep­tifs oraux par le phar­ma­cien (NOR : AFSP1205409D) qui pré­cise que le phar­ma­cien peut pro­cé­der à une dis­pen­sa­tion sup­plé­men­taire de contra­cep­tif oral en appli­ca­tion des dis­po­si­tions du deuxième alinéa de l’arti­cle L. 5125-23-1 du code de la santé publi­que après s’être assuré que l’ordon­nance date de moins d’un an et que le contra­cep­tif oral n’a pas été ins­crit sur une liste fixée par arrêté du minis­tre chargé de la santé sur pro­po­si­tion de l’Agence natio­nale de sécu­rité du médi­ca­ment et des pro­duits de santé en vue de l’exclure du dis­po­si­tif. Cette dis­pen­sa­tion ne peut inter­ve­nir que lors­que la tota­lité des contra­cep­tifs pres­crits a été déli­vrée. Le phar­ma­cien doit par ailleurs s’assu­rer que la dis­pen­sa­tion sup­plé­men­taire à laquelle il pro­cède, sur renou­vel­le­ment de la pres­crip­tion par l’infir­mière, ou à son ini­tia­tive, ou du fait de l’une et l’autre pra­ti­ques, n’excède pas au total six mois. Le décret auto­rise enfin le phar­ma­cien à déli­vrer les contra­cep­tifs oraux fai­sant l’objet d’un renou­vel­le­ment par une infir­mière.
http://www.legi­france.gouv.fr/affich­Texte.do?cid­Texte=JORFTEXT000026200416&date­Texte=&oldAc­tion=rechJO&cate­go­rie­Lien=id

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Chlordécone : quand l’État empoisonne et que les infirmières tentent de réparer

Combien de générations faudra-t-il encore pour réparer le désastre du chlordécone ? Aux (…)

Bébés qui meurent, enfants qui dorment dehors : le double abandon français

En France, en 2025, deux chiffres devraient nous empêcher de dormir. D’un côté, la mortalité (…)

Plan Bayrou : une brutalité sans précédent contre les patients et les soignants

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) dénonce un plan d’économies de (…)

Médicaments cytotoxiques : sauver des vies en risquant la sienne

Ils sauvent des vies. Mais ils menacent aussi celles qui les administrent. Dans les services (…)

Protéger ceux qui soignent, c’est protéger la santé des français

À la suite d’une agression commise contre une infirmière libérale, une vingtaine d’organisations (…)

Notre voix, notre profession : pas de porte-parole autoproclamé pour les infirmiers !

Paris le 20 août 2025 - À l’heure où notre système de santé traverse une période de tension et (…)