Droit à l’avortement

Gyslaine Desrosiers

28 mai 2010

Alors qu’en France de nom­breux ser­vi­ces IVG fer­ment dans les hôpi­taux, on cons­tate que cette remise en cause du droit à l’avor­te­ment a une dimen­sion inter­na­tio­nale.

Voir en par­ti­cu­lier : http://www.syn­di­cat-infir­mier.com/Droit-a-l-IVG-remis-en-cause.html

Ainsi, la Présidente de l’Ordre des Infirmiers du Québec vient de pré­ci­ser que "LA SANTÉ DES FEMMES PASSE AVANT TOUT".

Montréal, 19 mai 2010 – « En 2010, aucune forme de remise en cause du droit à l’avor­te­ment n’est accep­ta­ble. On ne peut reve­nir en arrière ». Telle est la posi­tion de la pré­si­dente de l’Ordre des infir­miè­res et des infir­miers du Québec, Gyslaine Desrosiers, alors que la ques­tion de l’avor­te­ment refait sur­face dans l’actua­lité.

Le débat, ranimé par Monseigneur Marc Ouellet, car­di­nal et arche­vê­que métro­po­li­tain de Québec, repose sur la déci­sion du gou­ver­ne­ment cana­dien de ne pas finan­cer l’avor­te­ment dans les pays du tiers-monde à tra­vers l’ini­tia­tive que le G-8 met sur pied pour la santé mater­nelle.

Pour Mme Desrosiers, qui est également pré­si­dente du Secrétariat inter­na­tio­nal des infir­miè­res et infir­miers de l’espace fran­co­phone (SIDIIEF), l’accès uni­ver­sel aux soins doit être géné­ra­lisé, pour les femmes d’ici et d’ailleurs. Elle sous­crit à l’impor­tance de réduire les iné­ga­li­tés en santé afin de pro­mou­voir l’équité et la jus­tice sociale. « La santé des femmes et des enfants est deve­nue un impé­ra­tif moral et poli­ti­que qu’il faut inté­grer aux prio­ri­tés mon­dia­les. Il faut sou­te­nir la pro­mo­tion de l’avor­te­ment à l’inter­na­tio­nal afin de limi­ter le taux de mor­ta­lité lié aux avor­te­ments clan­des­tins et appuyer le per­son­nel infir­mier qui pro­di­gue des soins de santé dans ces pays », ajoute Mme Desrosiers.

L’Ordre des infir­miè­res et infir­miers du Québec est un ordre pro­fes­sion­nel régi par la Loi sur les infir­miè­res et les infir­miers (L.R.Q., c. I-8) et par le Code des pro­fes­sions (L.R.Q., c. C-26). Sa prin­ci­pale fonc­tion est d’assu­rer la pro­tec­tion du public par la sur­veillance de l’exer­cice de la pro­fes­sion infir­mière. L’OIIQ a également pour man­dats de pro­mou­voir une pra­ti­que infir­mière de qua­lité et de contri­buer au main­tien des com­pé­ten­ces des infir­miè­res.

Source : http://www.oiiq.org/publi­ca­tions/com­mu­ni­ques.asp?no=275&annee=

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