Droit à l’IVG remis en cause

28 novembre 2009

Les récen­tes fer­me­tu­res de cen­tres d’IVG cons­ti­tuent une remise en cause per­ni­cieuse de ce droit. En île de France, la situa­tion devient dra­ma­ti­que : cin­quante sites dédiés aux IVG ont été fermé entre 1999 et 2005. Ces fer­me­tu­res s’accé­lè­rent puis­que depuis mai der­nier, trois cen­tres IVG ont fermé à l’AP-HP :
- à l’hôpi­tal Jean Rostand d’Ivry sur Seine,
- à l’hôpi­tal Broussais dans le XIVème
- à l’hôpi­tal Tenon dans le XXème

Le centre d’Avicenne à Bobigny est lui aussi menacé. Or ces quatre cen­tres réunis effec­tuaient un quart du nombre des IVG réa­li­sés en île de France chaque année. Le démen­tè­le­ment touche à la fois les cen­tres d’IVG auto­no­mes et les unités fonc­tion­nel­les d’IVG au sein des hôpi­taux, dont les per­son­nels et les locaux sont dédiés à cette acti­vité.

Du fait de la réforme de l’hôpi­tal, ces struc­tu­res ont voca­tion à être regrou­pées avec les ser­vi­ces de gyné­co­lo­gie obs­té­tri­que. Ces fusions de ser­vi­ces ont pour but des res­tric­tions bud­gé­tai­res et de per­son­nels. Le Gouvernement sou­tient qu’un ser­vice n’effec­tuant pas assez d’actes chi­rur­gi­caux devien­drait dan­ge­reux pour la santé des patients. En réa­lité, détruire le ser­vice de soins de proxi­mité a des consé­quen­ces bien plus néfas­tes.

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