Haute Autorité de Santé : la HAS et ses experts

14 avril 2009

La HAS est la cible d’attaque précises, notamment sur les garanties apportées quant à l’indépendance de ses experts.

Sur son site www.car­nets­de­sante.fr
Serge Cannasse signale qu’en un an, la Haute Autorité de Santé a fait l’objet d’au moins trois atta­ques.
- Sa recom­man­da­tion sur les trans­ferts de com­pé­ten­ces a été vive­ment cri­ti­quée par cer­tai­nes orga­ni­sa­tions infir­miè­res, qui ont dénoncé le manque de concer­ta­tion pen­dant son élaboration. voir l’arti­cle
- L’indé­pen­dance de ses experts est contes­tée par le Formindep, qui va jusqu’à deman­der le retrait de deux recom­man­da­tions, sur l’Alzheimer et le dia­bète. En effet, cer­tains experts ont des conflits d’inté­rêts majeurs, ayant tra­vaillé pour des labo­ra­toi­res phar­ma­ceu­ti­ques com­mer­cia­li­sant des médi­ca­ments dans les patho­lo­gies impli­quées. Cette cri­ti­que est avan­cée depuis long­temps par la revue Prescrire qui rap­pelle elle aussi que, confor­mé­ment à ce que pres­crit la loi, les liens des experts avec l’indus­trie doi­vent être clai­re­ment décla­rés, ce qui ne serait le cas en moyenne que d’un sur cinq.
- Pour cette revue, la moitié des recom­man­da­tions de bonne pra­ti­que n’a même pas d’inté­rêt pour la pra­ti­que cli­ni­que, n’aidant pas les pro­fes­sion­nels à pren­dre les bonnes déci­sions pour leurs patients. En cause, entre autres, le recours pri­vi­lé­gié aux spé­cia­lis­tes, voire aux « hyper­spé­cia­lis­tes », peu au fait des réa­li­tés de l’exer­cice hors hôpi­tal ; et l’insuf­fi­sance de concer­ta­tion avec les patients et avec les pro­fes­sion­nels de santé non méde­cins.

Voir la suite de l’arti­cle La HAS et ses soeurs : démo­cra­tie ou bureau­cra­tie sani­taire ?

Pour plus de détails, vous pouvez également consul­ter les rubri­ques du site du SNPI :
- Transfert de com­pé­ten­ces
- Sauvons notre décret d’actes

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