Logement : halte à l’impôt déguisé !

7 juillet 2011

Communiqué confédéral du 06.07.11

Non content de la mise en place d’un sur­loyer inad­mis­si­ble dans les loge­ments sociaux pour en faire sortir les clas­ses moyen­nes, non content d’un pré­lè­ve­ment de 2,5 % sur les socié­tés HLM, l’État, après 8 réu­nions de « concer­ta­tion », per­sé­vère dans ses hold-up régu­liers sur les finan­ces d’Action Logement (ex-1% loge­ment).

Il est tou­jours très aisé d’être géné­reux en pio­chant dans la poche de son voisin.

L’État a du mal à gérer ses contra­dic­tions : il a du mal à maî­tri­ser ses dépen­ses, il ne veut pas aug­men­ter les impôts mais, de manière pour le moins hypo­crite, il fis­ca­lise sans le dire Action Logement. Il envi­sage de ponc­tion­ner 3,4 mil­liards d’euros sur 2012-2014 !

Tout cela se ferait au mépris du projet exposé par les par­te­nai­res sociaux et de l’accord natio­nal inter­pro­fes­sion­nel sur l’emploi des jeunes.

Voilà, à n’en pas douter, une mesure qui réjouira les sala­riés qui ont déjà bien du mal à bou­cler leur fin de mois !

Le gou­ver­ne­ment nous fait penser à ces méde­cins qui sai­gnaient le malade pour le guérir et qui conti­nuent de le faire après son évanouissement pour faire sortir la « mau­vaise humeur ». C’est sans aucun doute la mau­vaise humeur des sala­riés que notre gou­ver­ne­ment veut voir sortir pour en arri­ver à pro­po­ser de telles solu­tions.

De l’extrême ponc­tion sur le 1 % Logement amor­cée par Madame Boutin en pas­sant par les ponc­tions de l’Agence natio­nale de l’habi­tat (ANAH) et de l’Agence natio­nale pour la réno­va­tion urbaine (ANRU) sans aucun res­pect de la parole donnée par l’État par le minis­tre Borloo, la situa­tion devient tendue dans le monde du loge­ment social. Le modèle économique d’Action Logement est désor­mais mis en péril ! Face aux aspi­ra­tions des jeunes, des sala­riés, des retrai­tés à se loger décem­ment, la CFE-CGC dénonce une fois encore l’appro­che du minis­tère en charge du loge­ment et les attein­tes récur­ren­tes por­tées aux sala­riés.

Non res­pect de la parole donnée, sipho­nage des col­lec­teurs d’Action Logement, la CFE-CGC dit STOP ! Si l’État main­tient son appro­che, elle envi­sa­gera, avec ses par­te­nai­res, toutes les mesu­res y com­pris juri­di­ques à tous les niveaux pos­si­bles pour faire res­pec­ter le contrat social établi !

Le ser­vice com­mu­ni­ca­tion CFE-CGC

Partager l'article
     



Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Déclasser les sciences infirmières, c’est affaiblir la santé publique

Une décision administrative peut parfois révéler une vision politique. C’est le cas du choix (…)

Universités d’Hiver de l’HAD : IA, éthique et sens du soin

Participer ce mercredi 10 décembre aux Universités d’Hiver de l’HAD a été un vrai moment de (…)

Intérim infirmier : la fausse solution qui masque la vraie crise du soin

Limiter l’intérim pour les jeunes infirmiers serait, dit-on, une mesure de « sécurité ». (…)

Élection du nouveau Conseil National du syndicat infirmier SNPI

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) a procédé, lors de son (…)

Contribution du SNPI : Projet d’arrêté “Actes et soins infirmiers”

L’arrêté relatif aux actes infirmiers constitue un moment déterminant pour donner effet à la loi (…)

Arrêté “Actes et soins infirmiers” : pourquoi le SNPI demande une réécriture ambitieuse

Le projet d’arrêté définissant les actes infirmiers devait permettre de mettre enfin en (…)