Manifestation AP-HP le 2 octobre 2008

27 septembre 2008

Les organisations syndicales mobilisent contre le regroupement des 38 hôpitaux de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) en treize groupes hospitaliers.

Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les de l’AP-HP, ont été reçues ven­dredi 19 sep­tem­bre 2008 par le Directeur Général de l’Assistance Publique hôpi­taux de Paris sur le projet de réor­ga­ni­sa­tion de l’AP-HP.

A l’issue de cette ren­contre l’inter­syn­di­cale CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT USAP, FO, SUD SANTE, main­tien son appel à la mobi­li­sa­tion jeudi 2 octo­bre 2008, avec un ras­sem­ble­ment à 10h devant le siège l’AP-HP (3 avenue Victoria) pour le départ d’une mani­fes­ta­tion jusqu’au minis­tère de la santé :
- pour le main­tien de l’uni­cité de l’AP-HP,
- pour l’aban­don du projet de déman­tè­le­ment de l’Assistance Publique hôpi­taux de Paris
- pour l’arrêt des sup­pres­sions d’emplois
- pour une offre de soins de qua­lité à la popu­la­tion.

Dans le même temps une demande d’audience est faite auprès de la direc­tion géné­rale et du minis­tère de la santé.

Pour sa part, l’ancien Président Délégué du Conseil d’Administration de l’AP-HP, Alain Lhostis (conseillers de Paris) demande au pré­si­dent du conseil d’admi­nis­tra­tion de l’AP-HP de :
- saisir le direc­teur géné­ral de l’Assistance "pour qu’aucune mesure de regrou­pe­ment des établissements ne soit mise en oeuvre avant que ne s’engage un tra­vail de concer­ta­tion avec toutes les par­ties concer­nées",
- s’adres­ser à la minis­tre de la Santé pour qu’elle "garan­tisse le res­pect des valeurs du ser­vice public (...) et qu’elle prenne l’enga­ge­ment du main­tien de l’uni­cité de l’AP-HP, garante de la conti­nuité de la qua­lité et de l’excel­lence des hôpi­taux qui la com­po­sent".

Pour Alain Lhostis, l’orga­ni­sa­tion en grou­pes hos­pi­ta­liers risque :
- d’ajou­ter un échelon sup­plé­men­taire dans "l’orga­ni­sa­tion déjà com­plexe de l’AP-HP",
- d’éloigner aussi les cen­tres de déci­sion du ter­rain,
- "de réduire dras­ti­que­ment les effec­tifs"
- mais aussi de dés­ta­bi­li­ser les équipes médi­ca­les et soi­gnan­tes.

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