Objets connectés sur l’état de santé : risques et débouchés

7 février 2016

Des objets connec­tés (montre, bra­ce­let, smart­phone,etc.) peu­vent nous four­nir quo­ti­dien­ne­ment des infor­ma­tions sur notre état de santé.

D’un coté, l’accès aux don­nées de santé et de bien être favo­ri­se­rait l’obser­vance des trai­te­ments et inci­te­rait les indi­vi­dus à pren­dre davan­tage soins d’eux (pra­ti­que d’une acti­vité phy­si­que régu­lière, ali­men­ta­tion plus équilibrée…). Autre avan­tage pour les soi­gnants, ces dis­po­si­tifs faci­li­te­raient le suivi des patients à dis­tance et per­met­traient d’adap­ter le trai­te­ment au cas par cas.

Coté obscur, les usa­gers ont ten­dance à oublier que les don­nées qu’ils four­nis­sent ne dis­pa­rais­sent pas d’Internet lorsqu’ils quit­tent l’appli­ca­tion ou éteignent leur appa­reil. En effet, ces infor­ma­tions ne sont pas pro­té­gées par le secret médi­cal car consi­dé­rées comme rele­vant du « bien être ».

Parce qu’elles émanent du corps d’un indi­vidu, la CNIL a émis des recom­man­da­tions pour aider les uti­li­sa­teurs d’appli­ca­tions ou d’objets connec­tés à pro­té­ger leur vie privée :
 Utiliser un pseu­do­nyme.
 Ne pas auto­ma­ti­ser le par­tage des don­nées vers d’autres ser­vi­ces, tels que les réseaux sociaux.
 Limiter l’accès aux don­nées en réglant les para­mè­tres de confi­den­tia­lité lors­que cela est pos­si­ble.
 Effacer et/ou récu­pé­rer ses don­nées lors­que le ser­vice n’est plus uti­lisé.
 S’assu­rer, auprès d’un pro­fes­sion­nel de santé, de la fia­bi­lité des infor­ma­tions four­nies, lors­que l’appli­ca­tion ou le cap­teur est dédié à un usage médi­cal ou pré­senté comme tel.

Source : http://www.inria­lity.fr/sante/sante/don­nees/don­nees-de-sante-quels/

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