Réforme en trompe l’oeil !

18 mars 2009

Nous ne pou­vons que nous satis­faire des annon­ces de Nicolas Sarkozy et Roselyne Bachelot : reconnais­sance Licence et pas­sage en caté­go­rie A ! Hélas, l’inten­dance va dans l’autre sens, avec des ser­vi­ces minis­té­riels qui pré­pa­rent un pro­gramme de déva­lo­ri­sa­tion des études pour la rentée de sep­tem­bre 2009 :

notre for­ma­tion de 38 mois depuis 1992 va être réduite à 34 mois : économie de 4 mois de for­ma­tion pour tous, et de 4 mois de salaire pour les pro­mo­tions pro­fes­sion­nel­les

notre durée d’étude de 4.760 heures depuis 1979 (direc­ti­ves euro­péen­nes sur mini­mum de 4.600 heures) va être réduite à 4.200 heures

une for­ma­tion reconnue au niveau licence, mais avec un pro­gramme de for­ma­tion com­por­tant 40 % de temps de tra­vail per­son­nel vir­tuel

une simple reconnais­sance de "grade de licence", via un par­te­na­riat entre les IFSI et les Universités, qui prouve bien que nous ne serons pas en "uni­ver­si­ta­ri­sa­tion", car nous n’aurons pas de "diplôme de licence"

La DHOS sou­haite t-elle pren­dre modèle sur la réforme actuelle des IUFM, qui a déclen­ché la mobi­li­sa­tion des ensei­gnants ? On leur avait assuré une reva­lo­ri­sa­tion du métier d’ensei­gnant et de sa rému­né­ra­tion : la for­ma­tion des ensei­gnants sera reconnue par un diplôme de niveau master. Au total, leur "mas­té­ri­sa­tion" à été conçue pour réa­li­ser d’impor­tan­tes économies sur la for­ma­tion ini­tiale des ensei­gnants : réduc­tion du temps de for­ma­tion (économie d’envi­ron 10.000 postes), à la place ils seraient "accom­pa­gnés" par des col­lè­gues tuteurs !

Pour pas se trou­ver dans la même situa­tion, signez et faites signer la péti­tion à l’appel de 20 orga­ni­sa­tions natio­na­les : cli­quer ici

Etalement, mon­tant, effet sur la retraite : tout dépen­dra de la mobi­li­sa­tion des infir­miè­res lors des futu­res négo­cia­tions sala­ria­les.

Détails dans les arti­cles :

Revalorisation des infir­miè­res : négo­cia­tions en juin 2009

Infirmières en caté­go­rie A de la fonc­tion publi­que

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