Retraite : la pénibilité jugée au doigt mouillé !

25 janvier 2011

Communiqué confédéral du 25.01.11

La pro­po­si­tion du gou­ver­ne­ment de tenir compte de la péni­bi­lité pour un départ à la retraite à 60 ans est un trompe l’œil et ne tou­chera que trop peu de per­son­nes.

Les can­di­dats au départ anti­cipé à 60 ans devront jus­ti­fier au moins de 20 % d’inca­pa­cité per­ma­nente. Les per­son­nes attein­tes entre 10 et 20 % devront res­pec­ter un cer­tain nombre de condi­tions dra­co­nien­nes et, en tout état de cause un taux de 10 % devra être reconnu au titre des lésions ins­cri­tes dans les nomen­cla­tu­res des mala­dies pro­fes­sion­nel­les.

De plus, les per­son­nes inté­res­sées devront appor­ter la preuve d’une expo­si­tion pen­dant plus de 17 ans à des fac­teurs de péni­bi­lité ! Les cri­tè­res res­tric­tifs s’ajou­tent aux condi­tions limi­ta­ti­ves, jusqu’à l’inco­hé­rence comme avec la péni­bi­lité du tra­vail de nuit qui n’est pas ins­crite dans les tableaux de mala­dies pro­fes­sion­nel­les…

La CFE-CGC dénonce un projet bâtit en l’absence de toute concer­ta­tion avec les par­te­nai­res sociaux qui n’abou­tit qu’à des mesu­res prises au doigt mouillé dont la seule fina­lité est de faire des économies…

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