Roselyne Bachelot rappelle le caractère obligatoire de l’inscription au tableau de l’ordre des infirmiers

3 mai 2010

Le Gouvernement a rap­pelé devant les séna­teurs mardi 27 avril, le carac­tère obli­ga­toire de l’ins­crip­tion au tableau de l’ordre des infir­miers pour l’ensem­ble des infir­miers à l’excep­tion de ceux exer­çant dans l’armée. Cette décla­ra­tion répond à une ques­tion rela­tive aux sala­riés et à l’ordre, posée par la séna­trice d’Indre-et-Loire Marie-France Beaufils (groupe com­mu­niste).

Mme Rama Yade, secré­taire d’État char­gée des sports : Madame la séna­trice, vous inter­ro­gez Mme la minis­tre de la santé et des sports sur l’obli­ga­tion faite aux infir­miers sala­riés ou fonc­tion­nai­res de s’ins­crire au tableau de l’ordre natio­nal des infir­miers.

La loi du 21 décem­bre 2006 a ins­ti­tué un ordre pro­fes­sion­nel des infir­miers, regrou­pant obli­ga­toi­re­ment l’ensem­ble des infir­miers habi­li­tés à exer­cer leur pro­fes­sion en France, à l’excep­tion de ceux qui sont régis par le statut géné­ral des mili­tai­res. Cet ordre est chargé d’orga­ni­ser la pro­fes­sion d’infir­mier et d’infir­mière dans le cadre d’une mis­sion de ser­vice public que l’État lui a délé­guée. À l’heure actuelle, et en l’état du droit posi­tif, l’ins­crip­tion au tableau de l’ordre natio­nal des infir­miers demeure une obli­ga­tion légale pour l’ensem­ble des infir­miers en exer­cice, tant sala­riés que libé­raux.

La minis­tre de la santé et des sports s’est à plu­sieurs repri­ses expri­mée au sujet du mon­tant de la coti­sa­tion annuelle, dont la fixa­tion relève du seul conseil natio­nal de l’ordre. Cependant, Mme Bachelot-Narquin a intro­duit dif­fé­ren­tes mesu­res dans la loi du 21 juillet 2009 por­tant réforme de l’hôpi­tal et rela­tive aux patients, à la santé et aux ter­ri­toi­res, per­met­tant au conseil natio­nal de modé­rer et de modu­ler le niveau de cette coti­sa­tion, ce qui a rendu pos­si­ble la fixa­tion d’un mon­tant moins élevé pour les jeunes diplô­més. La minis­tre de la santé et des sports attend du conseil natio­nal des avan­cées com­plé­men­tai­res dans ce domaine, de sorte que l’ordre gagne, auprès de l’ensem­ble de la pro­fes­sion qu’il défend, toute la légi­ti­mité néces­saire à son action.

Source
http://www.senat.fr/sean­ces/s201004/s20100427/s20100427003.html#­cribkmk_ques­tio­no­rale_820_53768

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Chlordécone : quand l’État empoisonne et que les infirmières tentent de réparer

Combien de générations faudra-t-il encore pour réparer le désastre du chlordécone ? Aux (…)

Bébés qui meurent, enfants qui dorment dehors : le double abandon français

En France, en 2025, deux chiffres devraient nous empêcher de dormir. D’un côté, la mortalité (…)

Plan Bayrou : une brutalité sans précédent contre les patients et les soignants

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) dénonce un plan d’économies de (…)

Médicaments cytotoxiques : sauver des vies en risquant la sienne

Ils sauvent des vies. Mais ils menacent aussi celles qui les administrent. Dans les services (…)

Protéger ceux qui soignent, c’est protéger la santé des français

À la suite d’une agression commise contre une infirmière libérale, une vingtaine d’organisations (…)

Notre voix, notre profession : pas de porte-parole autoproclamé pour les infirmiers !

Paris le 20 août 2025 - À l’heure où notre système de santé traverse une période de tension et (…)