Égalité professionnelle : les espérances de la CFE-CGC

22 novembre 2007

Lors de la conférence tripartite sur l’égalité professionnelle du 26 novembre 2007 la CFE-CGC a fait part de ses espoirs que ce qui était apparu comme une des priorités du gouvernement le soit réellement et le devienne effectivement....

Après 7 ren­contres au minis­tère de l’Emploi, notre orga­ni­sa­tion a fait des pro­po­si­tions concrè­tes et prag­ma­ti­ques qui concer­nent l’orien­ta­tion, la for­ma­tion ini­tiale et pro­fes­sion­nelle, le recru­te­ment et la pro­mo­tion, le temps par­tiel, le congé de mater­nité, les congés fami­liaux, l’arti­cu­la­tion des temps de vie, la mobi­lité.

Pour réus­sir ce chal­lenge il faudra que les entre­pri­ses res­pec­tent les textes de lois (et que l’État se donne les moyens de les faire res­pec­ter). Pour celles qui ne le feraient pas, des sanc­tions finan­ciè­res « posi­ti­ves » doi­vent être appli­quées. Elles ser­vi­ront, ainsi, à encou­ra­ger les entre­pri­ses qui font preuve d’ini­tia­ti­ves volon­ta­ris­tes et inno­van­tes en matière d’égalité pro­fes­sion­nelle.

Pour la CFE-CGC, l’égalité pro­fes­sion­nelle reste un dos­sier prio­ri­taire. Le gou­ver­ne­ment doit mon­trer, en s’appuyant sur nos pro­po­si­tions, sa réelle volonté de passer des mots aux actes.

La CFE-CGC attend de la part du Gouvernement des résul­tats quan­ti­fia­bles, réa­li­sa­bles, tout en étant auda­cieux en matière d’égalité pro­fes­sion­nelle.

En pre­mier lieu, les lois exis­tan­tes doi­vent être appli­quées sous peine de sanc­tions finan­ciè­res « posi­ti­ves ». La CFE-CGC a pro­posé que les mau­vais élèves payent pour les bons. Les amen­des seront pla­cées dans un fonds spé­ci­fi­que qui ser­vira à encou­ra­ger finan­ciè­re­ment les entre­pri­ses qui font preuve d’ini­tia­ti­ves volon­ta­ris­tes et inno­van­tes en matière d’égalité pro­fes­sion­nelle.

La CFE-CGC a pro­posé la créa­tion d’un guide d’aide à l’élaboration et à l’ana­lyse du Rapport de Situation Comparée (RSC) per­met­tant enfin d’en faire un véri­ta­ble outil de diag­nos­tic, de ges­tion et d’actions cor­rec­ti­ves. Pour les entre­pri­ses mal infor­mées ... ou récal­ci­tran­tes pour four­nir ce RSC, la CFE-CGC demande à ce que les direc­tions du tra­vail dési­gnent un ins­pec­teur du tra­vail ou une per­sonne réfé­rente en charge spé­ci­fi­que­ment des dos­siers « Égalité pro­fes­sion­nelle » ; Son rôle étant d’inci­ter ou de sanc­tion­ner selon le cas !

Si des écarts de salai­res entre les hommes et les femmes sont cons­ta­tés, l’employeur serait obligé d’effec­tuer un rat­tra­page sala­rial sur trois ans.

Enfin, la CFE-CGC veut redon­ner une légi­ti­mité au Conseil supé­rieur de l’égalité pro­fes­sion­nelle (CSEP). Cela nous semble main­te­nant urgent pour mettre en œuvre tous les « chan­tiers » de l’égalité pro­fes­sion­nelle.

(Communiqué confé­dé­ral du 22.11.07)

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Chlordécone : quand l’État empoisonne et que les infirmières tentent de réparer

Combien de générations faudra-t-il encore pour réparer le désastre du chlordécone ? Aux (…)

Bébés qui meurent, enfants qui dorment dehors : le double abandon français

En France, en 2025, deux chiffres devraient nous empêcher de dormir. D’un côté, la mortalité (…)

Plan Bayrou : une brutalité sans précédent contre les patients et les soignants

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) dénonce un plan d’économies de (…)

Médicaments cytotoxiques : sauver des vies en risquant la sienne

Ils sauvent des vies. Mais ils menacent aussi celles qui les administrent. Dans les services (…)

Protéger ceux qui soignent, c’est protéger la santé des français

À la suite d’une agression commise contre une infirmière libérale, une vingtaine d’organisations (…)

Notre voix, notre profession : pas de porte-parole autoproclamé pour les infirmiers !

Paris le 20 août 2025 - À l’heure où notre système de santé traverse une période de tension et (…)