Nouvelles orientations de l’OMS sur le sel et le potassium dans l’alimentation

1er juin 2013

Actuellement, la plupart des gens consomment trop de sodium et pas assez de potassium

Les adul­tes devraient consom­mer moins de 2000 mg de sodium, soit 5 gram­mes de sel, et au moins 3510 mg de potas­sium par jour, selon les nou­vel­les lignes direc­tri­ces publiées par l’Organisation mon­diale de la Santé (OMS). Lorsqu’une per­sonne a trop de sodium et pas assez de potas­sium, elle peut être expo­sée à un risque d’hyper­ten­sion arté­rielle, ce qui aug­mente le risque de car­dio­pa­thies et d’acci­dents vas­cu­lai­res céré­braux.

Le sodium est natu­rel­le­ment pré­sent dans divers ali­ments, dont le lait et la crème (envi­ron 50 mg of de sodium pour 100 g), ainsi que les œufs (envi­ron 80 mg/100 g). On le retrouve aussi, en quan­ti­tés bien plus gran­des dans les ali­ments trans­for­més, comme le pain (envi­ron 250 mg/100 g), les vian­des trans­for­mées comme le bacon (envi­ron 1500 mg/100 g), les ali­ments pour le gri­gno­tage, comme les bret­zels, les spé­cia­li­tés au fro­mage et le pop­corn (envi­ron 1500 mg/100 g), ainsi que des condi­ments comme la sauce de soja (envi­ron 7000 mg/100 g) et les cubes de bouillon (envi­ron 20 000 mg/100 g).

On trouve dans les ali­ments riches en potas­sium les hari­cots et les pois (envi­ron 1300 mg de potas­sium pour 100 g), les fruits secs oléa­gi­neux (envi­ron 600 mg/100 g), cer­tains légu­mes comme les épinards, le chou et le persil (envi­ron 550 mg/100 g) et des fruits comme la banane, la papaye et les dattes (envi­ron 300 mg/100 g). La trans­for­ma­tion réduit la quan­tité de potas­sium dans de nom­breu­ses den­rées ali­men­tai­res.

Actuellement, la plu­part des gens consom­ment trop de sodium et pas assez de potas­sium.

« L’hyper­ten­sion arté­rielle cons­ti­tue un risque majeur de car­dio­pa­thies et d’acci­dents vas­cu­lai­res céré­braux, la pre­mière cause de mor­ta­lité et d’inca­pa­ci­tés dans le monde, expli­que le Dr Francesco Branca, Directeur à l’OMS du Département Nutrition pour la santé et le déve­lop­pe­ment. On trouve aussi dans ces lignes direc­tri­ces des recom­man­da­tions pour les enfants âgés de plus de 2 ans. Ce point est essen­tiel car on retrouve sou­vent une hyper­ten­sion arté­rielle chez l’adulte lors­que la ten­sion était déjà trop haute dans l’enfance. »

Les lignes direc­tri­ces sont un outil impor­tant pour les experts de la santé publi­que et les res­pon­sa­bles poli­ti­ques lorsqu’ils tra­vaillent dans la situa­tion spé­ci­fi­que de leurs pays pour lutter contre les mala­dies non trans­mis­si­bles, comme les car­dio­pa­thies, les acci­dents vas­cu­lai­res céré­braux, le dia­bète, le cancer et les mala­dies res­pi­ra­toi­res chro­ni­ques. Les mesu­res de santé publi­que pour dimi­nuer la consom­ma­tion de sodium, aug­men­ter celle de potas­sium et ainsi abais­ser le risque d’hyper­ten­sion arté­rielle dans la popu­la­tion peu­vent porter sur l’étiquetage des den­rées ali­men­tai­res et des pro­duits, l’éducation du consom­ma­teur, l’actua­li­sa­tion des direc­ti­ves natio­na­les en matière dié­té­ti­que et la négo­cia­tion avec les fabri­cants pour réduire les quan­ti­tés de sel dans les ali­ments trans­for­més.

L’OMS remet à jour les lignes direc­tri­ces sur l’absorp­tion des matiè­res gras­ses et du sucre pour réduire le risque d’obé­sité et de mala­dies non trans­mis­si­bles.

Source : http://www.who.int/media­cen­tre/news/notes/2013/salt_potas­sium_20130131/fr/index.html

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