Temps de travail : l’heure des comptes

3 février 2008

Article paru dans "L’Infirmière Magazine" 235 de février 2008, dans lequel le Président du SNPI CFE-CGC dénonce la sous-rémunération des heures sup des soignants.

Le minis­tère a pro­posé le 22 jan­vier un for­fait de 11 euros bruts par heure sup­plé­men­taire, pro­vo­quant la colère des syn­di­cats.

« ON NOUS PROPOSE DE TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER MOINS, C’EST INACCEPTABLE ! » Le 22 jan­vier, Thierry Amouroux SNPI CFE-CGC, est sorti en colère du minis­tère de la Santé, trois heures après le début de la réu­nion de tra­vail prévue pour durer toute la jour­née. Les sept autres orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les ont également choisi de quit­ter la table des négo­cia­tions.

RTT : MAIGRE FORFAIT

À l’ori­gine de son méconten­te­ment, les pro­po­si­tions de Yann Bubien pour liqui­der le stock de 23 mil­lions d’heures sup­plé­men­tai­res et les 2,6 mil­lions de jours de repos accu­mu­lés par le per­son­nel non médi­cal. Le conseiller social de Roselyne Bachelot veut que les heures sup­plé­men­tai­res soient rému­né­rées au for­fait : 11 euros par heure pour tout le monde. « C’est-à-dire moins que le salaire horaire d’une infir­mière, à 13 euros, ou d’une cadre, à 16 euros », relève Thierry Amouroux.

(...)

DÉLAIS : PAS RÉALISTES

Roselyne Bachelot a annoncé sa volonté de régler le solde des heures sup­plé­men­tai­res en mars ou en avril, ce qui ne semble pas réa­liste à Thierry Amouroux, pour des rai­sons admi­nis­tra­ti­ves.

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