Mobilisation du 30 septembre 2008

1er septembre 2008

Mardi 30 septembre 2008, Journée nationale de Grève des salariés de toute la branche UNIFED, de la CCN-65 et des accords CHRS, avec une Manifestation nationale à Paris.

L’inter­syn­di­cale CFDT, CFE‐CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA
appelle les sala­riés à une :
Journée natio­nale d’action, de grève et de
mani­fes­ta­tion natio­nale

- à Paris le mardi 30 sep­tem­bre 2008
- Rassemblement Gare Montparnasse,
Place des 5 Martyrs du Lycée Buffon
- départ de la mani­fes­ta­tion à 14 heures,
- arri­vée vers 16h au minis­tère du tra­vail (via le minis­tère de la santé)

Les Organisations Syndicales repré­sen­ta­ti­ves dans la Branche Associative Sanitaire, Sociale et Médico-sociale (CCN 66, CCN 51, CC Croix rouge, CC des CLCC, accords
CHRS), dans la Branche de l’Aide à Domicile et dans la CC 65, font le cons­tat sui­vant :

Depuis 1999, la perte de pou­voir d’achat des sala­riés est supé­rieure à 12%, en raison des mesu­res d’aus­té­rité
sala­riale et des reva­lo­ri­sa­tions misé­ra­bles de la valeur du point des grilles de salai­res de nos sec­teurs.
Cette situa­tion est le résul­tat d’une poli­ti­que sala­riale dictée par les pou­voirs publics et appli­quée fidè­le­ment
par les employeurs !

Avec l’accé­lé­ra­tion de la hausse des prix (qui sera supé­rieure à 3% en moyenne cette l’année) et les
res­tric­tions bud­gé­tai­res que connais­sent nos sec­teurs d’acti­vi­tés, cette situa­tion a encore empiré en 2008.
Dans ce contexte, les Organisations Syndicales ont fait du main­tien du pou­voir d’achat leur prio­rité
abso­lue :
- Elles exi­gent une pre­mière reva­lo­ri­sa­tion immé­diate de 2,15% au 1er jan­vier 2008.
- Elles deman­dent que cesse la pau­pé­ri­sa­tion des sala­riés de nos sec­teurs et que s’enga­gent sans délai des
négo­cia­tions visant à remet­tre à niveau les dif­fé­ren­tes valeurs de point afin de rat­tra­per les pertes de pou­voir
d’achat des années anté­rieu­res et à réé­va­luer les minima conven­tion­nels actuel­le­ment sous le SMIC.

L’inter­syn­di­cale invite les sala­riés à se réunir, sans atten­dre, par­tout dans leurs établissements, leurs ser­vi­ces
et dans les dépar­te­ments, en assem­blées géné­ra­les, pour pré­pa­rer dans l’unité la néces­saire riposte de nos
sec­teurs pour l’obten­tion de nos justes reven­di­ca­tions sala­ria­les.

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Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les, CFTC, CGC, CGT et FO, repré­sen­ta­ti­ves dans la bran­che UNIFED (Centres de Luttes Contre le Cancer, Croix Rouge, 51, 66), mais aussi dans la Convention Collective Nationale 65 et dans les accords CHRS, se sont réunis à Paris, le 30 juin 2008, à la Bourse du tra­vail, 3 rue du Château d’eau, grande salle Croizat.

Elles cons­ta­tent que vien­nent d’aug­men­ter, en 1 mois, le pétrole de 5,4 % ; et en 1 an, l’énergie de 15,4 %, les pro­duits ali­men­tai­res de 6,1 %, et le coût de la vie dans sa glo­ba­lité de 3,3 %.

Dans le même temps, les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les obser­vent que la perte du pou­voir d’achat des sala­riés dans la bran­che UNIFED, dans la CCN-65 et les accords CHRS, depuis 1999, est supé­rieure à 12 %.

Ceci, entre autre, parce que nous avons subi au moment du pas­sage aux 35h, pour finan­cer des embau­ches à hau­teur de 6 % :
- Un gel des salai­res, avec blo­cage de l’ancien­neté, qui ont été de 1,62% (Centres de Lutte Contre le Cancer), 2,13% (Croix Rouge), 2,34 % (CCN-66, 65 et accords CHRS) et 2,58 %(CCN-51),
- la sup­pres­sion de dif­fé­rents avan­ta­ges sala­riaux comme la majo­ra­tion fami­liale dans la CCN-66,
- la non aug­men­ta­tion de la valeur du point à hau­teur de l’aug­men­ta­tion du coût de la vie.

Par ailleurs, tout ceci a conti­nué à mettre à mal la parité entre les salai­res de notre sec­teur et ceux de la fonc­tion publi­que.

Autre consé­quence aujourd’hui, des mini­mas conven­tion­nels peu­vent être infé­rieurs au SMIC. C’est le cas dans les Conventions Collectives Nationales : CLCC, Croix Rouge, 65 et 51. D’ailleurs, cette der­nière situa­tion donne lieu à un conten­tieux avec les employeurs de la FEHAP, qui malgré l’avis contraire du minis­tère, pour com­pa­rer l’écart entre le SMIC et le salaire conven­tion­nel, incluent la prime d’ancien­neté.

Sinon, force nous est de cons­ta­ter, que les dif­fé­ren­tes réno­va­tions des Conventions Collectives Nationales, ou de celles qui sont en projet, ont tou­jours eu pour objec­tifs, l’abais­se­ment du coût du tra­vail et l’indi­vi­dua­li­sa­tion des salai­res.

Pour les sala­riés cette situa­tion n’est ni accep­ta­ble, ni sup­por­ta­ble. CELA SUFFIT. Il est urgent que les fédé­ra­tions patro­na­les et le minis­tère, nous enten­dent.

Nous disons aux employeurs des dif­fé­ren­tes Conventions Collectives Nationales : vous devez pro­po­ser, des aug­men­ta­tions de la valeur du point, qui tien­nent compte de l’ensem­ble des retards accu­mu­lés depuis 10 ans et des der­niè­res aug­men­ta­tions du SMIC, non com­pen­sées.

Nous disons au minis­tre : vous devez faire le néces­saire pour que les finan­ce­ments des ave­nants sala­riaux que nous signe­rons, soient alloués dans les dif­fé­ren­tes conven­tions col­lec­ti­ves natio­na­les puis garan­tis dans les bud­gets des établissements et ser­vi­ces, que ces ave­nants soient soumis ou non à agré­ment.

Nous invi­tons les sala­riés à se réunir, le plus tôt pos­si­ble, par­tout dans leurs établissements, leurs ser­vi­ces et dans les dépar­te­ments, en Assemblée Générale, pour pré­pa­rer dans l’unité, la néces­saire riposte de notre sec­teur, pour l’obten­tion de nos justes reven­di­ca­tions sala­ria­les.

Dès à pré­sent, nous déci­dons, CFTC, CGC, CGT et F-O, d’appe­ler pour obte­nir satis­fac­tion, à :

une Journée natio­nale de Grève des sala­riés de toute la bran­che UNIFED, de la CCN-65 et des accords CHRS,
le mardi 30 sep­tem­bre 2008,
avec une Manifestation natio­nale à Paris en direc­tion des employeurs et du minis­tère.

Notre déter­mi­na­tion est à la hau­teur de ce qu’atten­dent les sala­riés !

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