SNPISyndicat National des Professionnels Infermiers

Présents pour la Direction géné­rale de l’AP-HP :
 Monique Ricomes, Directrice de la DPRS, Direction du Personnel et des Relations Sociales,
 Michelle Bressand, Directrice de la DCSP, Direction Centrale des Soins Paramédicaux,
 Hubert Peurichard, Directeur de la DDRH, Direction du Développement des Ressources Humaines

Organisations syn­di­ca­les : CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, SNCH, SUD.

Etablissements repré­sen­tés : Pitié Salpêtrière, Henri Mondor, Albert Chenevier, Cochin SVP, Charles Foix Jean Rostand, Sainte Périne, Lariboisière, Bicêtre.

PROBLEMATIQUES ABORDEES PAR LES ORGANISATIONS SYNDICALES

1. Le niveau de la prime des pôles

 Fondé sur la non reconnais­sance de l’ampleur de la mis­sion les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les deman­dent d’obte­nir plus que les 100€ brut de la future prime men­suelle.
 Il a été évoqué la créa­tion d’une NBI et/ou d’une prime men­suelle de 600€.
 Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les (SNCH-Sud-CGC) sug­gè­rent pour aller au delà des 100 €, d’uti­li­ser le texte sur les heures sup­plé­men­tai­res.

2. L’emploi des cadres

 La situa­tion actuelle (340 postes vacants de cadres de proxi­mité) est due, pour l’ensem­ble des orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les, à la mise en œuvre du Plan de Retour à l’Equilibre (effec­ti­ve­ment annoncé dans le PSP - 400 postes).
 Elles deman­dent un état des lieux détaillé sans oublier les fai­sant fonc­tion qui ampu­tent d’autant le nombre d’infir­miers auprès des mala­des.
 Demande una­nime de recru­ter sur tous les postes vacants notam­ment des cadres de proxi­mité.
 Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les ont sou­li­gné à partir de nom­breux témoi­gna­ges des cadres pré­sents, les dif­fi­cultés pour assu­rer la mis­sion de res­pon­sa­ble para­mé­di­cal de pôle. En effet ils cumu­lent dans la réa­lité cette mis­sion avec l’enca­dre­ment supé­rieur des ser­vi­ces sous la pres­sion médi­cale et l’enca­dre­ment de proxi­mité du fait des postes vacants.

3. La for­ma­tion

Face à l’ampleur de la vacance de postes les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les deman­dent :
 une aug­men­ta­tion des postes au concours (double pro­mo­tion),
 s’inquiè­tent de l’impos­si­bi­lité pour beau­coup d’infir­miers, de suivre une pré­pa­ra­tion au concours d’entrée à l’école des cadres du fait des vacan­ces de postes d’infir­miers.
 ne sou­hai­tent pas que le niveau baisse en ouvrant le nombre de postes au concours.
(NDLR : la CFE-CGC sou­haite que l’on aug­mente le nombre de postes au concours, ce qui n’a rien à voir avec une baisse de niveau en IFCS)
 deman­dent une for­ma­tion spé­ci­fi­que pour les cadres para­mé­di­caux de pôle
 et le finan­ce­ment du master.

4. Divers

 Demande récur­rente d’obte­nir des moyens de fonc­tion­ne­ment (bureau infor­ma­ti­que, secré­ta­riat...) pour réus­sir leur mis­sion.
 Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les deman­dant que l’AP-HP sou­tienne les reven­di­ca­tions sala­ria­les des cadres de l’AP-HP auprès du minis­tère.

REPONSES DE LA DIRECTION GENERALE

1. Le Directeur Général a demandé d’anti­ci­per le ver­se­ment de la prime men­suelle à hau­teur de 100 € bruts pour tous ; sachant que l’absence de textes règle­men­tai­res oblige à trou­ver des solu­tions tech­ni­ques dans le cadre juri­di­que exis­tant au regard de situa­tions indi­vi­duel­les diver­si­fiées. Le Directeur Général s’en tien­dra à ces dis­po­si­tions.

La piste des heures sup­plé­men­tai­res ne pour­rait explo­rée qu’avec une remise à plat glo­bale de la ges­tion du temps de tra­vail des cadres et des pro­to­co­les locaux.

Comme il a été sou­li­gné par les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les, la ques­tion de la reconnais­sance pécu­niaire ne doit pas se réduire à cette pro­blé­ma­ti­que et doit s’élargir à celle des métiers.

2. Sur le sujet de l’emploi il a été pré­senté un état des lieux au niveau AP-HP au 30 mai 2007 (hors sage femme) :

Cadres de proxi­mité
 Tableau des Emplois : 2.523 (dont 2.091 en soins)
 Réellement Rémunérés : 2.175 (dont 1.775 en soins)soit moins 348 postes

Cadres supé­rieurs de santé
 Tableau des Emplois : 933 (dont 731 en soins)
 Réellement Rémunérés : 895 (dont 675 en soins) soit moins 38 postes

Or lors des débats PSP il avait été prévu que la réduc­tion de l’emploi de cadre supé­rieur devait être plus impor­tante que celle des cadres de proxi­mité.

La ques­tion pour la Direction Générale est de trou­ver des moyens de retour au plein emploi : cet objec­tif est la base de la mis­sion confiée à Michelle Bressand sur les cadres de proxi­mité.
 
3. Sur le cumul de fonc­tions, la réa­lité décrite ne cor­res­pond pas aux déci­sions prises par le comité de gou­ver­nance il faut faire rapi­de­ment un état des lieux hôpi­tal par hôpi­tal (DDRH) pour pro­po­ser des actions cor­rec­tri­ces car cet aspect cons­ti­tue une condi­tion de réus­site majeure.

4. Sur la for­ma­tion la réponse à mettre en œuvre n’est pas d’ouvrir plus de postes aux concours mais de réus­sir à rem­plir les places ouver­tes actuel­le­ment à l’IFCS.
 En effet les 180 places ouver­tes annuel­le­ment ne sont pas uti­li­sées à 100% (153 en 2006).
 Il faut enclen­cher une cam­pa­gne ren­dant attrac­tif les postes d‘enca­dre­ment et faci­li­ter l’accès aux pré­pa­ra­tions au concours (DDRH).
 Enfin il sera mis en place une for­ma­tion spé­ci­fi­que d’accom­pa­gne­ment à la prise de fonc­tion pour les cadres para­mé­di­caux de pôles

5. Anticiper dès main­te­nant, la ques­tion des fins de mis­sion avec retour sans res­pon­sa­bi­lité de pôle

En conclu­sion il est pro­posé :
 une réu­nion à la ren­trée de sep­tem­bre dans la même confi­gu­ra­tion pour pré­sen­ter les dif­fé­ren­tes répon­ses don­nées par la Direction Générale aux ques­tions sou­le­vées lors des deux pre­miè­res audien­ces ;
 pour fina­li­ser (dans un second temps) en pré­sence du Directeur Général.