Oubliés du Ségur : mobilisation du social et médico-social 1er février 2022

Oubliés du Ségur : mobilisation du social et médico-social 1er février 2022

27 janvier 2022

Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les CFE-CGC, CGT, FSU, SUD, CNT et FO action sociale ainsi que le groupe « ren­contres du tra­vail social en lutte » font un cons­tat una­nime : les pro­fes­sion­nels du tra­vail social malgré leurs dif­fé­ren­tes mobi­li­sa­tions, ne sont tou­jours pas enten­dus !

Le 7 décem­bre, une jour­née de mobi­li­sa­tion a ras­sem­blé plus de 50 000 pro­fes­sion­nels du sec­teur social, médico-social et socio-éducatif. Malgré ces mobi­li­sa­tions his­to­ri­ques, le gou­ver­ne­ment n’a même pas daigné rece­voir digne­ment une délé­ga­tion, envoyant des repré­sen­tants ne maî­tri­sant pas le sujet et sans aucune pro­po­si­tion. C’est inac­cep­ta­ble !

DANS LE PUBLIC COMME DANS LE PRIVÉ, LES CONSTATS SONT POURTANT CONNUS :

- Dégradation des condi­tions de tra­vail de l’action sociale et médico-sociale, dans le privé et le public : struc­tu­res en sous-effec­tif et dif­fi­cultés de recru­te­ment, qui impac­tent la santé au tra­vail. Ces phé­no­mè­nes sont aggra­vés par la crise sani­taire.

- Salaires en-des­sous du Smic, salai­res non reva­lo­ri­sés à la hau­teur de nos diplô­mes et de nos qua­li­fi­ca­tions : sec­teur déconsi­déré depuis de lon­gues années, absence de reconnais­sance tant des qua­li­fi­ca­tions que sala­riale, exclu­sion des mesu­res sala­ria­les du Ségur de la santé

Nos reven­di­ca­tions sont clai­res :
- 183 € pour toutes et tous sans contre­par­tie, pour un rat­tra­page géné­ral de 300 €
- Dégel du point d’indice pour la Fonction Publique
- Augmentation de la valeur du point
- Le main­tien et amé­lio­ra­tion de toutes nos conven­tions col­lec­ti­ves
- La fin des contrats pré­cai­res (inte­rim, cdd à répé­ti­tion, contrac­tuels …)
- La reva­lo­ri­sa­tion des métiers du social et du médico-social
- Des condi­tions de for­ma­tion dignes
- Un accès uni­ver­sel aux droits fon­da­men­taux pour le public accueilli

Face au mépris des pou­voirs publics, et des orga­ni­sa­tions patro­na­les, il est indis­pen­sa­ble de main­te­nir la pres­sion et de faire enten­dre notre voix : Pour cela conti­nuons à déve­lop­per un rap­port de force d’ampleur. Nos orga­ni­sa­tions appel­lent les sala­riés à se réunir par­tout en assem­blées géné­ra­les, défi­nir leurs cahiers de reven­di­ca­tions, inter­pel­ler leurs employeurs…

Poursuivons et ampli­fions la mobi­li­sa­tion le 1er février par une jour­née natio­nale de grève et de mani­fes­ta­tions du social et du médico-social !

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