Grève des hôpitaux de l’APHP le 19 avril, à l’appel de tous les syndicats

Grève hôpitaux APHP 19 avril 2019, Amouroux Blasco Erissy Perel

14 avril 2019

Nos mili­tants ont par­ti­cipé au ras­sem­ble­ment devant le Siège de l’APHP, à l’appel à la grève uni­taire des 8 orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les de l’APHP, ven­dredi 19 avril 2019, pour l’ensem­ble des 72.000 agents des 37 hôpi­taux de Paris face aux fer­me­tu­res de ser­vi­ces et aux sup­pres­sions de postes (préa­vis en télé­char­ge­ment en fin d’arti­cle).

Une délé­ga­tion a été reçue par Pierre-Emmanuel Lecerf (direc­teur géné­ral adjoint) et Sylvain Ducroz (DRH) alors que se tenait un conseil de sur­veillance avec la maire de Paris Anne Hidalgo (qui n’a pas accepté de nous ren­contrer). Notre syn­di­cat y était repré­senté par sa Secrétaire Générale, Carmen Blasco. Les 8 syn­di­cats exi­gent un mora­toire sur toute fer­me­ture de lit, de ser­vice et sup­pres­sion de postes.

Depuis le lundi, une grève illi­mi­tée a débuté dans les 25 ser­vi­ces d’urgen­ces des hôpi­taux de l’APHP à Paris : Effectifs, sécu­rité, salai­res, les infir­miers et aides soi­gnant inter­pel­lent la direc­tion de l’AP-HP ! Ils ont rejoint le mou­ve­ment entamé mi-mars aux urgen­ces de l’hôpi­tal Saint-Antoine, à la suite d’une série d’agres­sions.

Le direc­teur géné­ral de l’AP-HP a promis de faire désor­mais évoluer le nombre d’effec­tifs des ser­vi­ces d’urgen­ces en fonc­tion de leur acti­vité. Il a déjà assuré les per­son­nels de la créa­tion de 61 postes sup­plé­men­tai­res (soit un peu plus de 2 pour chacun des 25 ser­vi­ces d’urgen­ces), confor­mé­ment à « une crois­sance de l’acti­vité de 3,4 % cons­ta­tée ces der­niers mois ». Pour le SNPI, c’est ridi­cule au regard des 3500 postes sup­pri­més en 4 ans à l’APHP. Dans le même temps, à l’AP-HP, entre 2011 et 2017, les pas­sa­ges aux urgen­ces adul­tes ont aug­menté de 13,9 %, ceux aux urgen­ces pédia­tri­ques de 20 %.

Martin Hirsch a par ailleurs annoncé la mul­ti­pli­ca­tion par dix de la prime de dan­ge­ro­sité qui passe de 5,76 euros par mois à « envi­ron 60 ». Cette indem­nité for­fai­taire est versée aux soi­gnants de la fonc­tion publi­que affec­tés en per­ma­nence à cer­tains ser­vi­ces jugés dan­ge­reux en raison de la spé­ci­fi­cité des patients qu’ils accueillent.

Voir également :
- https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethi­que/Sante/Greve-illi­mi­tee-ser­vi­ces-dur­gen­ces-Paris-2019-04-14-1201015565
- https://www.libe­ra­tion.fr/france/2019/04/14/les-urgen­ces-en-etat-d-urgence-greve-dans-cinq-grands-hopi­taux-pari­siens_1721307
- https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/hopi­taux-de-paris-les-ser­vi­ces-d-urgence-appel­lent-a-la-greve-des-ce-diman­che-7797429756
- https://www.fran­cet­vinfo.fr/sante/hopi­tal/hopi­taux-de-paris-les-urgen­ces-en-greve_3397891.html

En cas de pro­blème :
- pensez à faire un signa­le­ment à l’Observatoire de la souf­france au tra­vail (OSAT infir­mier) sur le site https://souf­france-infir­miere.fr/
- vous pouvez également vous expri­mer sur les réseaux sociaux avec #souf­fran­ceIn­fir­mière ou https://twit­ter.com/SouffranceIDE

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