Les revendications du SNPI CFE-CGC

4 octobre 2014
Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC se bat régulièrement pour :
une véritable reconnaissance universitaire LMD (licence pour les IDE, master pour les infirmières spécialisées) avec un enseignement professionnel du cœur de métier, comme dans les autres pays de l’Union Européenne
une revalorisation du salaire net du personnel infirmier (notre perte de pouvoir d’achat est de 21,6 % depuis 2001) avec une véritable catégorie A pour tous, sans chantage à la retraite
une juste rémunération des contraintes, comparable aux métiers du commerce et des services (qui sont payés double les dimanches et fériés), et qui ne doivent pas se contenter d’un euro par heure de nuit !
une reconnaissance de la pénibilité de notre profession (seconde carrière, départ avancé à la retraite)
le recentrage de notre activité sur les soins : avoir plus de temps à consacrer aux patients, en réduisant les taches administratives et la gestion du téléphone,
la reconnaissance des pratiques avancées des infirmières cliniciennes, de l’expertise acquise par des DU (Diplômes Universitaires) ou en formation continue.
Ce n’est que lorsque la profession infirmière sera reconnue à hauteur de ses compétences et de ses responsabilités qu’elle redeviendra attractive, et que l’administration arrivera à fidéliser le personnel en poste (la durée de vie professionnelle d’une IDE est de 12 ans).
Aux élections, pour voter infirmier, je vote CFE-CGC !
Dans les services, nous n’y arrivons plus : sous-effectif, non remplacement des absences, augmentation de la charge de travail, glissement de tâches, mobilité, etc.
Notre vie privée est perturbée par le non respect des plannings, la flexibilité des horaires, les appels téléphoniques au domicile pour remplacer, la grande équipe imposée, etc.
Les formations sont refusées d’entrée, ou bien supprimées au dernier moment faute d’effectif.
En 2001, le SMIC était de 1012 euros, alors que le salaire de début de carrière d’une infirmière était de 1316 euros. Depuis, on assiste à un tassement des grilles indiciaires. En salaire net, une aide-soignante en fin carrière (échelle 6, indice 416) gagne autant qu’un jeune cadre de santé (échelon 2, indice 416) ! Les classes moyennes bénéficient rarement d’aides sociales, et doivent tout payer plein pot : trop riche pour être aidé, trop pauvre pour être aisé !
Nous refusons la remise en cause de la promotion professionnelle. L’accès à la formation doit rester un droit pour tous : l’ascenseur social doit être préservé.
Alors que l’on manque d’infirmières partout, il n’est pas normal que des aides soignants qui ont réussi le concours d’entrée en IFSI ne soient pas pris en charge. Quel AS peut renoncer à son salaire pendant trois ans pour se former ? Ce n’est pas une dépense, mais un investissement pour l’établissement.
Le SNPI CFE-CGC représente les infirmières salariées (cliniques, secteur privé non lucratif, secteur public, santé au travail, etc.).
Son Secrétaire Général siège au :
HCPP Haut Conseil des Professions Paramédicales,
CSFPH Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière,
ONEM Observatoire National des Emplois et Métiers de la FPH
OGDPC Conseil de Surveillance de l’Organisme Gestionnaire du Développement Professionnel Continu
Du fait de sa représentativité, le SNPI CFE-CGC est présent dans tous les groupes de travail (réingénierie des formations, conditions de travail, etc.) et commission de suivi du ministère et des ARS (reconnaissance universitaire LMD, RTT, protocoles salariaux, etc.).
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