SNPISyndicat National des Professionnels Infermiers

Lors de sa réu­nion du 21 mars, le Comité Technique d’Organisation des Elections de l’Ordre des infir­miers (CTOE) a fait le point sur les can­di­da­tu­res aux Conseils Départementaux, qui devaient être dépo­sées jusqu’au 10 mars.

Pour les élections d’avril 2008, il a été enre­gis­tré par les DDASS 3.348 can­di­da­tu­res pour 1.868 postes de titu­lai­res. Ce chif­fre se décom­pose en 1.826 can­di­da­tu­res dans le "col­lège du sec­teur public" pour 874 postes de titu­lai­res, en 529 can­di­da­tu­res dans le "col­lège du sec­teur privé" pour 574 postes de titu­lai­res, et en 993 can­di­da­tu­res dans le "col­lège du sec­teur libé­ral" pour 420 postes de titu­lai­res. Vous trou­ve­rez le détail dans l’arti­cle ci-des­sous.

Pour Thierry Amouroux, le Président du SNPI, "l’objec­tif est de dis­po­ser d’une struc­ture inter­ve­nant sur l’ensem­ble de l’exer­cice pro­fes­sion­nel, sur le modèle des ordres des infir­miè­res exis­tant dans 18 autres pays d’Europe : Autriche, Danemark, Espagne, Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Norvège, Portugal, Royaume-Uni, Suède, mais également Croatie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovénie, et même Malte !"

Nous sou­hai­tons en finir avec cette excep­tion cultu­relle, pour affir­mer une vision infir­mière de la santé (pré­ven­tion, éducation à la santé, accom­pa­gne­ment, rela­tion d’aide). La créa­tion d’un ordre n’est pas une fin en soi. C’est l’ins­tru­ment par lequel la pro­fes­sion pourra enfin s’affir­mer.