Qu’a donné le dispositif de retour à l’emploi d’infirmiers ?

16 août 2006

La durée de vie pro­fes­sion­nelle d’une infir­mière varie de 7 à 13 ans depuis une ving­taine d’année. Les études durant plus de trois ans, cela repré­sente un gachis humain, aussi bien indi­vi­duel que col­lec­tif.

Le minis­tère a donc été tenté de faire reve­nir des infir­miè­res ayant cessé d’exer­cer. Ces mesu­res concer­naient les infir­miè­res de moins de 45 ans et ayant arrêté leur acti­vité depuis plus de 5 ans. L’infir­mère avait une for­ma­tion gra­tuite d’un mois pour remet­tre à niveau ses com­pé­ten­ces.

Ce dis­po­si­tif de retour à l’emploi d’infir­miers ayant arrêté pré­ma­tu­ré­ment leur car­rière, mis en oeuvre en sep­tem­bre 2001 dans 6 régions, a eu une portée très res­treinte : il ne concer­nait une année plus tard, à la fin 2002, que 70 recru­te­ments.

Cet échec s’expli­que en partie par l’ina­dé­qua­tion entre les pro­fils de postes pro­po­sés et les desi­de­rata des per­son­nes ciblées, qui avaient sou­vent cessé leur acti­vité pour des rai­sons per­son­nel­les et fami­lia­les (horai­res amé­na­gés, repos le wee­kend...), mais sur­tout par la fai­blesse des rému­né­ra­tions au regard des res­pon­sa­bi­li­tés et des contrain­tes.

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