Augmentation des heures sup à l’hôpital

16 mai 2007

Le Journal officiel du 12 mai contient un décret qui remonte à 180 heures le plafond annuel des heures supplémentaires à l’hôpital. Par contre il n’augmente pas leur tarif !

Ce pla­fond est porté à 220 heures pour les infir­miers spé­cia­li­sés et les cadres infir­miers.

Conformément au pro­to­cole d’adap­ta­tion de la réduc­tion du temps de tra­vail (RTT) du per­son­nel non médi­cal des hôpi­taux, le nombre d’heures sup­plé­men­tai­res a été abaissé de 240 à 180 par an en 2003, puis à 120 heures depuis le 1er jan­vier 2006.

Travailler plus pour gagner plus : le slogan a déjà sa tra­duc­tion à l’hôpi­tal, avec le Décret n° 2007-826 du 11 mai 2007 (modi­fiant le décret n° 2002-9 du 4 jan­vier 2002) rela­tif au temps de tra­vail et à l’orga­ni­sa­tion du tra­vail dans les établissements men­tion­nés à l’arti­cle 2 de la loi n° 86-33 du 9 jan­vier 1986 por­tant dis­po­si­tions sta­tu­tai­res rela­ti­ves à la fonc­tion publi­que hos­pi­ta­lière, sti­pule :

"Lorsque les besoins du ser­vice l’exi­gent, les agents peu­vent être appe­lés à effec­tuer des heures sup­plé­men­tai­res en dépas­se­ment des bornes horai­res défi­nies par le cycle de tra­vail dans la limite de 180 heures par an et par agent.
Ce pla­fond est porté à 220 heures pour les caté­go­ries de per­son­nels sui­van­tes : infir­miers spé­cia­li­sés, cadres de santé infir­miers, sages-femmes, sages-femmes cadres de santé, per­son­nels d’enca­dre­ment tech­ni­que et ouvrier, mani­pu­la­teurs d’électroradiologie médi­cale".

« Lorsque la durée du cycle de tra­vail est infé­rieure ou égale à un mois, le nombre d’heures sup­plé­men­tai­res sus­cep­ti­bles d’être effec­tué par mois et par agent ne peut excé­der 15 heures. Ce pla­fond men­suel est porté à 18 heures pour les caté­go­ries de per­son­nels sui­van­tes : infir­miers spé­cia­li­sés, cadres de santé infir­miers, sages-femmes, sages-femmes cadres de santé, per­son­nels d’enca­dre­ment tech­ni­que et ouvrier, mani­pu­la­teurs d’électroradiologie médi­cale. »

« En cas de crise sani­taire, les établissements de santé sont auto­ri­sés, par déci­sion du minis­tre de la santé, à titre excep­tion­nel, pour une durée limi­tée et pour les per­son­nels néces­sai­res à la prise en charge des patients, à dépas­ser les bornes horai­res fixées par le cycle de tra­vail. »

Document(s) joint(s) à l'article
D heures sup - (80.6 kio) - PDF
Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Santé mentale : quand l’infirmier tient le fil du soin

Un Français sur cinq connaîtra un épisode de trouble psychique dans sa vie. Les passages aux (…)

Décret infirmier : le SNPI alerte sur la dénaturation de la loi et saisit les parlementaires

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) dénonce le projet de décret (…)

Décret infirmier : quand le ministère efface des avancées votées par le Parlement

En juin 2025, le Parlement a voté une loi ambitieuse sur la profession infirmière. Elle devait (…)

Accès direct, orientation, soins relationnels : les grands absents du nouveau décret infirmier

Le décret relatif aux activités et compétences de la profession infirmière est en préparation. (…)

Hôpitaux, cliniques, EHPAD : le 18 septembre on se bouge pour soigner !

Il y a un seuil où l’austérité n’est plus une ligne comptable mais une mise en danger. Le plan (…)

Mobilisation unitaire du 18 septembre 2025

Le jeudi 18 septembre prochain, l’ensemble des organisations syndicales appelle à une journée (…)