Collaboration professionnelle au service des patients

Collaboration professionnelle au service des patients

18 novembre 2017

S’affir­mer en tant que pro­fes­sion­nels de santé à part entière, mais aussi prôner la col­la­bo­ra­tion, entre infir­miè­res et infir­miers, et avec les autres pro­fes­sion­nels de la santé, seront les thèmes du congrès de l’Ordre des infir­miè­res et infir­miers du Québec (OIIQ) à Montréal les 20 et 21 novem­bre 2017.

Le Symposium de la col­la­bo­ra­tion en santé aura pour objec­tif de démys­ti­fier et de défi­nir ce qu’est, pour chacun des pro­fes­sion­nels pré­sents, la col­la­bo­ra­tion inter­pro­fes­sion­nelle.

Un lea­der­ship infir­mier à affir­mer, à démon­trer et à déve­lop­per

Afin d’amé­lio­rer l’acces­si­bi­lité aux soins de santé, des solu­tions exis­tent, et elles pas­sent sou­vent par les infir­miè­res et infir­miers. Cette contri­bu­tion unique, il faut la reconnaî­tre, la déve­lop­per et la mettre en œuvre au sein des équipes de tra­vail. Pour y par­ve­nir, la contri­bu­tion infir­mière au sein d’équipes inter­dis­ci­pli­nai­res demeure incontour­na­ble.

Des confé­ren­ces qui appel­lent à l’action et invi­tent à une col­la­bo­ra­tion tous azi­muts
- Le lea­der­ship infir­mier. Ayons le cou­rage de nos idées, pas­sons à l’action ! – Une infir­mière, Johanne Déry, adjointe au direc­teur des soins infir­miers (volet recher­che) du CHU Sainte-Justine, et pro­fes­seure asso­ciée à la Faculté des scien­ces infir­miè­res de l’Université de Montréal, invite ses col­lè­gues à s’affir­mer, à avoir le cou­rage de leurs idées, à passer à l’action pour assu­mer plei­ne­ment leur contri­bu­tion à la santé de la popu­la­tion. Elle lance même un défi sous forme de ques­tions : Votre contri­bu­tion, votre dif­fé­rence, où sont-elles ? Comment se tra­dui­sent-elles concrè­te­ment ?
- La col­la­bo­ra­tion intra­pro­fes­sion­nelle au ser­vice du patient – À tra­vers le témoi­gnage de leur col­la­bo­ra­tion réus­sie, deux infir­miè­res – une infir­mière cli­ni­cienne et une infir­mière pra­ti­cienne spé­cia­li­sée du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal – nous livrent leurs idées et leur solu­tions concrè­tes pour que la pro­fes­sion infir­mière soit l’élément clé de la pre­mière ligne. Puis, des pané­lis­tes (une pro­fes­seure-cher­cheuse, une direc­trice des soins infir­miers, une infir­mière et un patient par­te­naire) s’inter­ro­gent à haute voix sur les condi­tions qui favo­ri­sent la col­la­bo­ra­tion intra­pro­fes­sion­nelle et sur l’impor­tance de celle-ci.

La pres­crip­tion infir­mière : un levier pour affir­mer sa pra­ti­que. Depuis le 11 jan­vier 2016, les infir­miè­res et infir­miers sont auto­ri­sés à pres­crire dans cer­tai­nes condi­tions cli­ni­ques. Un ate­lier vise à pro­po­ser des solu­tions concrè­tes pour amé­lio­rer l’accès aux ser­vi­ces de santé par l’uti­li­sa­tion de la pres­crip­tion infir­mière.

Autres exem­ples d’ate­liers :
- Développer des inter­ven­tions infir­miè­res pour répon­dre aux besoins des per­son­nes âgées demeu­rant en rési­dence privée afin d’éviter des trans­ferts à l’urgence
- La santé men­tale des per­son­nes ayant des mala­dies chro­ni­ques phy­si­ques : com­ment l’infir­mière peut-elle inter­ve­nir ?
- Cohabitation des soins pal­lia­tifs et des soins cura­tifs : modè­les d’orga­ni­sa­tion des soins infir­miers en milieux hos­pi­ta­liers
- Collaboration des milieux cli­ni­ques et aca­dé­mi­que pour une meilleure tran­si­tion des étudiants finis­sants vers le tra­vail de nou­vel­les infir­miè­res !

Voir le pro­gramme : http://www.oiiq.org/eve­ne­ments/congres/congres-2017/accueil

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