Médecine du travail : le pied du mur (29.02.08)

1er mars 2008

La CFE-CGC avait dénoncé les pro­blè­mes de fonc­tion­ne­ment de la méde­cine du tra­vail à plu­sieurs repri­ses : indé­pen­dance des acteurs, manque de clarté des comp­tes, manque de moyens...

Le Conseil économique et social (CES) en ins­ti­tuant une ges­tion pari­taire à égalité employeurs sala­riés, un équilibre jamais atteint en méde­cine du tra­vail, crée les condi­tions pour s’assu­rer de la trans­pa­rence des comp­tes et de la bonne adé­qua­tion des moyens à la mis­sion.

La créa­tion d’une ins­tance régio­nale cor­res­pond à une opti­mi­sa­tion et à une garan­tie d’indé­pen­dance et d’effi­ca­cité des moyens. Elle se situe au niveau opti­mal pour ins­ti­tuer des coo­pé­ra­tions néces­sai­res avec les autres pré­ven­teurs (CRAM, INRS, ARACT, OPPBTP).

L’avis du CES est approuvé à la quasi tota­lité des voix des par­te­nai­res sociaux et ne com­porte aucune oppo­si­tion. Maintenant, la balle est dans le camp du gou­ver­ne­ment : c’est au pied du mur que l’on voit le maçon !

Le gou­ver­ne­ment a ainsi la pos­si­bi­lité de mettre sur pied un sys­tème libéré de ses contrain­tes inu­ti­les.

Aujourd’hui, la pré­ven­tion est de plus en plus néces­saire étant donné l’émergence de nom­breu­ses patho­lo­gies pro­fes­sion­nel­les, en par­ti­cu­lier en rap­port avec le stress...

(com­mu­ni­qué confé­dé­ral du 29.02.08)

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