Modalités de grève

6 septembre 2010

La CFE-CGC a appelé à mani­fes­ter le 7 sep­tem­bre 2010 afin de défen­dre les retrai­tes des sala­riés et d’exiger une conso­li­da­tion concrète du sys­tème par répar­ti­tion.

Vous sou­hai­tez vous asso­cier à cette action. Comment vous y pren­dre vis-à-vis de votre employeur ?

Les reven­di­ca­tions expo­sées dans le cadre de la jour­née du 7 sep­tem­bre 2010 sont pro­fes­sion­nel­les et s’ins­cri­vent dans le cadre du droit de grève. Vous pouvez donc cesser le tra­vail tout ou partie de la jour­née du 7 sep­tem­bre, sans que votre employeur puisse vous sanc­tion­ner ou vous licen­cier. En contre­par­tie, l’employeur est auto­risé à ne pas vous payer la durée d’arrêt de tra­vail. La rete­nue de salaire doit donc être stric­te­ment pro­por­tion­nelle au temps d’arrêt de tra­vail, ni plus, ni moins (vigi­lance sur ce point pour les sala­riés soumis au for­fait en jours).

Si vous êtes sala­rié(e) dans le sec­teur public, vous pouvez cesser le tra­vail après le dépôt par les syn­di­cats d’un préa­vis de grève auprès de votre employeur au plus tard 5 jours avant le début de la grève, c’est-à-dire le 2 sep­tem­bre. Nous vous recom­man­dons de pren­dre contact avec votre Fédération (voir ci-joint le cour­rier en date du 24 août 2010 de Bernard VAN CRAEYNEST au Premier Ministre).

Si vous êtes sala­rié(e) du sec­teur privé, il n’existe aucun for­ma­lisme ni préa­la­ble pour infor­mer votre employeur que vous allez faire grève. Il suffit que l’employeur ait eu connais­sance des reven­di­ca­tions pro­fes­sion­nel­les. Nos reven­di­ca­tions, ainsi que le com­mu­ni­qué des dif­fé­ren­tes confé­dé­ra­tions peu­vent être trans­mi­ses à la direc­tion pour expo­ser les reven­di­ca­tions. Cette trans­mis­sion peut être faite le 7 sep­tem­bre ou quel­ques jours aupa­ra­vant.

Que vous soyez dans le sec­teur public ou le sec­teur privé, la grève doit être col­lec­tive. Un seul sala­rié ne peut faire grève sauf s’il s’asso­cie à une grève natio­nale. La jour­née d’action du 7 sep­tem­bre est une grève natio­nale. Par consé­quent, en vous asso­ciant à ce mou­ve­ment, vous pour­rez faire grève même s’il s’avère que vous êtes seul(e) dans votre établissement à cesser le tra­vail.

En votre qua­lité de gré­viste, vous pouvez uti­li­ser le temps de votre arrêt de tra­vail comme vous l’enten­dez (rester dans l’entre­prise, aller mani­fes­ter…) sous réserve de ne pas entra­ver la liberté de tra­vail des non-gré­vis­tes ou de dété­rio­rer l’envi­ron­ne­ment de tra­vail.

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Décret infirmier : quand le ministère efface des avancées votées par le Parlement

En juin 2025, le Parlement a voté une loi ambitieuse sur la profession infirmière. Elle devait (…)

Accès direct, orientation, soins relationnels : les grands absents du nouveau décret infirmier

Le décret relatif aux activités et compétences de la profession infirmière est en préparation. (…)

Hôpitaux, cliniques, EHPAD : le 18 septembre on se bouge pour soigner !

Il y a un seuil où l’austérité n’est plus une ligne comptable mais une mise en danger. Le plan (…)

Mobilisation unitaire du 18 septembre 2025

Le jeudi 18 septembre prochain, l’ensemble des organisations syndicales appelle à une journée (…)

Reconnaissance IADE en pratique avancée : arrêté du 05.09.25

Une avancée historique pour les infirmiers anesthésistes ! Après la reconnaissance en 2010 du (…)

Le décret sur l’infirmier référent validé par le HCPP

Au-delà des « logiques corporatistes d’un ancien temps », estime Thierry Amouroux, (…)