Pédicures-Podologues : refus de la licence professionnelle

22 octobre 2008

RAPPORT LMD : LA PROFESSION DE PEDICURE-PODOLOGUE
DEPLORE LES CONCLUSIONS DE L’IGAS ET DE L’IGAENR

Les cinq orga­ni­sa­tions repré­sen­tant les Pédicures-Podologues refu­sent une "licence pro­fes­sion­nelle qui limite les pos­si­bi­li­tés d’évolution de la pro­fes­sion et l’enferme dans une for­ma­tion au rabais" car elle "prive la pro­fes­sion de filiè­res uni­ver­si­tai­res et de recher­che à part entière en la cou­pant par ailleurs des pra­ti­ques euro­péen­nes et de ses néces­sai­res har­mo­ni­sa­tions".

La pro­fes­sion de Pédicure-Podologue régle­men­tée et dotée d’un Ordre repré­sen­tée par l’Ordre natio­nal des Pédicures-Podologues (ONPP), la Fédération natio­nale des Podologues (FNP), le Syndicat natio­nal des Instituts de Formation en Pédicurie-Podologie (SNIFPP) et l’Association natio­nale des Etudiants en Pédicurie-Podologie (ANEPP), également sou­te­nue par le Comité de Liaison des Podologues de l’Union Européenne (CLPUE), fait part de sa désap­pro­ba­tion quant aux conclu­sions du rap­port sur l’inté­gra­tion des études para­mé­di­ca­les dans le LMD.

L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et l’Inspection Générale de l’Administration de l’Education Nationale et de la Recherche (IGAENR) ont établi un rap­port sans jamais concer­ter l’une ou l’autre de nos ins­tan­ces repré­sen­ta­ti­ves et celui-ci ne tient en aucun cas compte des reven­di­ca­tions, sou­haits et spé­ci­fi­ci­tés de la pro­fes­sion.

Nous dénon­çons fer­me­ment le projet de mise en place d’une licence pro­fes­sion­nelle qui limite les pos­si­bi­li­tés d’évolution de la pro­fes­sion et l’enferme dans une for­ma­tion au rabais.

En effet, ce projet cons­ti­tue une évolution à minima qui prive la pro­fes­sion de filiè­res uni­ver­si­tai­res et de recher­che à part entière en la cou­pant par ailleurs des pra­ti­ques euro­péen­nes et de ses néces­sai­res har­mo­ni­sa­tions. Alors même que notre exer­cice, de par sa loi, ses décrets et arrê­tés qui nous don­nent le droit au diag­nos­tic, à la libre récep­tion, à la pres­crip­tion est tourné vers le médi­cal à com­pé­ten­ces défi­nies plutôt que vers un exer­cice pres­crit, le rap­port IGAS sur le LMD nous ferait perdre notre place de leader au sein des pays euro­péens.

(com­mu­ni­qué de presse du mardi 21 octo­bre 2008)

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Plan Bayrou : une brutalité sans précédent contre les patients et les soignants

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) dénonce un plan d’économies de (…)

Médicaments cytotoxiques : sauver des vies en risquant la sienne

Ils sauvent des vies. Mais ils menacent aussi celles qui les administrent. Dans les services (…)

Protéger ceux qui soignent, c’est protéger la santé des français

À la suite d’une agression commise contre une infirmière libérale, une vingtaine d’organisations (…)

Notre voix, notre profession : pas de porte-parole autoproclamé pour les infirmiers !

Paris le 20 août 2025 - À l’heure où notre système de santé traverse une période de tension et (…)

Infirmières face aux inégalités de santé : "aller-vers" la justice sociale

Les inégalités sociales de santé ne sont pas des abstractions statistiques. Elles se mesurent en (…)

Soigner les soignants : des discours aux actes, le fossé se creuse

Des soignants en bonne santé, c’est la base pour des soins de qualité et des patients en (…)