Eté : urgences pédiatriques en souffrance

12 août 2024

L’hôpital de Saintes réduit encore l’activité des #urgences #pédiatriques qui était déjà #dégradée depuis le début de l’été. Malgré le surcroît d’activité estivale, ils vont diminuer encore plus les plages d’accueil à partir de ce lundi
https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/l-hopital-de-saintes-reduit-encore-l-activite-des-urgences-pediatriques-qui-etait-deja-regulee-depuis-le-debut-de-l-ete-5448760

Dans toute la France, le problème des urgences pédiatriques qui ne répondent plus aux #besoins de la #population est une situation préoccupante. La demande pour les services d’urgences pédiatriques a augmenté, en partie à cause d’une baisse de la disponibilité des soins de premier recours (médecins généralistes, pédiatres en ville), ce qui pousse les parents à se tourner vers les urgences pour des pathologies qui ne sont pas toujours urgentes. L’inquiétude des parents, souvent renforcée par une information médicale accessible mais parfois mal interprétée, amplifie ce phénomène.

Au cours des dernières décennies, de nombreux gouvernements ont mis en place des plans d’économies pour réduire les dépenses publiques dans le domaine de la santé. Ces plans ont souvent des conséquences négatives sur les services d’urgences pédiatriques, parmi lesquels on peut citer :
 limitation des investissements dans les infrastructures, le matériel médical, et les recrutements de personnel.
 réduction effectifs, notamment en ne remplaçant pas les départs à la retraite ou en supprimant des postes. Cela a conduit à une surcharge de travail pour le personnel restant, une diminution de la qualité des soins, et une augmentation du stress et du burnout chez les soignants.

Les coupes budgétaires entraînent un allongement des temps d’attente dans les services d’urgence, car les équipes ne sont pas en mesure de traiter rapidement tous les patients. Cela peut avoir des conséquences graves, notamment pour les enfants souffrant de pathologies graves ou évolutives.

Afin d’optimiser la gestion des flux de patients, il faudrait
 augmenter le nombre de professionnels formés en pédiatrie, améliorer les conditions de travail pour attirer et retenir le personnel,
 développer des unités de soins ambulatoires pour décharger les urgences,
 adapter aux besoins le nombre de lits d’hospitalisation pédiatrique
#santeOnEnAgros

**********************
Nos articles vous plaisent ?
Seul, vous ne pouvez rien.
Ensemble, nous pou­vons nous faire enten­dre ! Rejoignez nous !
https://www.syndicat-infirmier.com/Comment-adherer.html

**********************

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Quand les décisions médicales paralysent, l’infirmière devient la clé pour avancer

Se retrouver face à des choix médicaux contradictoires est une situation angoissante. Les (…)

Répondre aux besoins de santé par la formation infirmière en Europe

"Répondre aux besoins de santé par la formation infirmière en Europe" : l’équipe du SNPI, (…)

Ratios de patients par infirmière : texte adopté en Commission de l’Assemblée nationale

Enfin une bonne nouvelle pour les #soignants ! La proposition de loi instaurant un nombre de (…)

Plaies et cicatrisation : une expertise infirmière, méconnue par la réglementation

En France, environ 2 millions de personnes souffrent chaque année de plaies chroniques. Un (…)

La relation qui soigne : l’oubliée des missions infirmières officielles

Un patient n’attend pas qu’un soin technique. Il veut être écouté, compris, rassuré. Pourtant, (…)

Solidarité avec les infirmières du Honduras

Global Nurses United (GNU), en relation avec les événements qui ont eu lieu contre le syndicat (…)