Face aux restrictions budgétaires, agir pour ne plus subir

18 mars 2018

Ces der­niers jours, à Reims et Rennes, deux per­son­nes sont mortes sur un bran­card, après des heures d’attente dans un cou­loir des urgen­ces de l’hôpi­tal, sans avoir été exa­miné par un méde­cin débordé : le pro­cu­reur va t-il pour­sui­vre le minis­tère ?
https://www.chal­len­ges.fr/entre­prise/sante-et-phar­ma­cie/serie-noire-a-l-hopi­tal-les-urgen­ces-fran­cai­ses-a-l-agonie_574436

Surmenés, les urgen­tis­tes pas­sent par­fois à côté d’un diag­nos­tic. Une jeune femme de 19 ans en a fait les frais en février à l’hôpi­tal Édouard-Herriot de Lyon. Par deux fois, son otite avait été jugée béni­gne. Dix jours plus tard un abcès céré­bral entraî­nait son décès.

Le nombre de patients par infir­mière impacte la qua­lité et la sécu­rité des soins, et les exem­ples étrangers mon­trent que c’est aussi ren­ta­ble économiquement ! Alors pour­quoi la France est-elle en train de sabor­der ses hôpi­taux ? La situa­tion est déjà inte­na­ble, mais avec 1,4 mil­liards d’économies de plus à réa­li­ser sur l’hôpi­tal en 2018, elle va deve­nir explo­sive !
http://www.syn­di­cat-infir­mier.com/Ameliorer-les-ratios-infir-miere-patients-est-aussi-ren­ta­ble.html

Elles aussi vic­ti­mes d’épuisement pro­fes­sion­nel et d’inti­mi­da­tion, avec des patients négli­gés du fait du manque de res­sour­ces, les infir­miè­res du Québec se sont mobi­li­sées : l’Etat va déter­mi­ner le ratio opti­mal patients-infir­mière à appli­quer dans les hôpi­taux pour amé­lio­rer les soins et réduire la charge de tra­vail des pro­fes­sion­nels soi­gnants.
http://www.lapresse.ca/actua­li­tes/sante/201802/20/01-5154588-crise-des-infir­mie­res-bar­rette-sen­gage-a-revoir-a-la-baisse-les-ratios.php

Aux infir­miè­res de se mobi­li­ser lors de la jour­née de grève du 22 mars pour obte­nir le même résul­tat en France !

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