Infirmières de bloc opératoire : mission IGAS

28 novembre 2012

Communiqué de presse du 20 novembre 2012

L’UNAIBODE et l’AEEIBO qui ras­sem­blent non seu­le­ment les Ibode en poste dans les hôpi­taux et cli­ni­ques mais aussi les écoles qui for­ment les élèves (en stage dans les blocs opé­ra­toi­res publics et privés) ont réuni un conseil d’admi­nis­tra­tion à la suite de leur entre­vue avec le Cabinet de la Ministre.

Le compte rendu des « avan­cées » obte­nues lors du der­nier rendez-vous avec le Cabinet n’ont pas convaincu les mem­bres du conseil et sur­tout les repré­sen­tants régio­naux ou des écoles qui ont fait part de l’impa­tience des Ibode « de ter­rain » et des élèves qui sou­hai­tent entre­pren­dre des actions loca­les fortes. Le conseil a demandé au bureau d’envi­sa­ger tous les moyens pour accé­lé­rer une réponse minis­té­rielle claire sur les points essen­tiels de leurs reven­di­ca­tions et notam­ment sur l’évolution de la vali­da­tion des acquis de l’expé­rience (VAE).

En effet, les asso­cia­tions sont favo­ra­bles à l’accès au Diplôme d’Etat d’Infirmier de Bloc Opératoire (DEIBO) par voie de la VAE et dès 2006, elles ont tra­vaillé sur le projet. Mais, au moment où le Ministère parle d’actes spé­ci­fi­ques Ibode, il semble plus oppor­tun aux asso­cia­tions de pro­po­ser aux Infirmiers une VAE basée sur les réfé­ren­tiels (acti­vi­tés, com­pé­ten­ces et for­ma­tion) incluant ces actes exclu­sifs.

Le conseil d’admi­nis­tra­tion doit aler­ter le Ministère sur ce point et sur les pos­si­bi­li­tés « d’opé­ra­tions loco-régio­na­les » des Ibode ou même des élèves en stage dans leurs hôpi­taux et cli­ni­ques, prin­ci­pa­le­ment en Midi-Pyrénées, à Paris et dans le Nord.

PLUSIEURS ALERTES, DES REPONSES INADAPTEES ET SANS ENGAGEMENTS …

A plu­sieurs repri­ses, main­te­nant, l’Unaibode et l’Aeeibo ont alerté la minis­tre des Affaires socia­les et de la Santé, et son cabi­net sur la ques­tion de la sécu­rité des blocs opé­ra­toire, dont les infir­miè­res de bloc sont un des acteurs essen­tiels. Lors de la der­nière entre­vue, ven­dredi 16 novem­bre, le Cabinet de la Ministre a répondu sur cer­tains points.

A la demande de la reconnais­sance de leur métier par la modi­fi­ca­tion de l’arti­cle R.4311-11 du Code de la Santé Publique qui pré­ci­sera la nature des actes exer­cés « prio­ri­tai­re­ment » par les Ibode, afin de leur reconnaî­tre la « pra­ti­que exclu­sive d’actes pres­crip­ti­bles par le chi­rur­gien » le cabi­net a indi­qué que la Fédération des Spécialités Médicales a donné un avis favo­ra­ble et qu’un groupe de tra­vail allait être mis en place.

A la ques­tion de la sup­pres­sion des 2 années d’expé­rien­ces avant de passer les épreuves d’admis­sion, le cabi­net pro­pose de lais­ser quel­ques mois d’expé­rience. Cette pro­po­si­tion ne résout pas la pro­blé­ma­ti­que des jeunes Ide.

A la ques­tion de la reprise de la réin­gé­nie­rie Ibode, le cabi­net répond avoir enclen­ché une mis­sion d’ins­pec­tion par l’IGAS et l’IGAENR qui se ter­mi­nera au prin­temps 2013. La réin­gé­nie­rie repren­dra par la suite …. Début des tra­vaux en 2006, reprise en 2013, à quand un nou­veau pro­gramme ?

DES REVENDICATIONS LEGITIMES, LARGEMENT RELAYEES ET SOUTENUES

Leurs reven­di­ca­tions, mises au ser­vice d’une sécu­rité tou­jours accrue des blocs opé­ra­toi­res, trou­vent aujourd’hui un écho bien plus large que celui de la seule pro­fes­sion. Une péti­tion en faveur de la défense du métier d’Ibode a d’ores-et-déjà réuni près de 10 000 signa­tu­res, quand la France ne compte que 6 000 infir­miè­res de bloc et 600 élèves Ibode.

SIGNEZ EN LIGNE LA PETITION POUR DEFENDRE LE METIER IBODE

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