Manifestation du 13 juin 2009

8 juin 2009

Le samedi 13 Juin, des mani­fes­ta­tions sont en pré­pa­ra­tion sur l’ensem­ble du ter­ri­toire à l’appel des huit orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les inter­pro­fes­sion­nel­les, afin de faire du Samedi 13 juin 2009 un grand rendez vous conver­gent pour le ser­vice public hos­pi­ta­lier, les emplois, avec les per­son­nels de toutes caté­go­ries et les usa­gers.

La CFE-CGC par­ti­ci­pera à cette mani­fes­ta­tion du samedi 13 juin 2009 et sera en 2ème posi­tion dans le cor­tège.
A Paris, rendez-vous place de la Bastille - angle rue de Lyon - sous le ballon CFE-CGC à partir de 14h30

Parcours :
- rue de Lyon,
- Ledru-Rollin,
- Boulevard de l’Hôpital,
- Boulevard Saint-Marcel,
- Boulevard Port-Royal,
- MONTPARNASSE

VENEZ NOMBREUX !!

Communiqué confé­dé­ral : Une unité syn­di­cale néces­saire

Compte tenu de l’ampleur de la crise et de ses consé­quen­ces notam­ment socia­les, la CFE-CGC consi­dère que l’unité syn­di­cale, au-delà de nos dif­fé­ren­ces, est néces­saire pour peser sur les sujets prio­ri­tai­res que sont l’emploi et le pou­voir d’achat.

S’agis­sant de l’emploi, nous esti­mons que le gel des sup­pres­sions de postes dans les fonc­tions publi­ques aurait été le signe d’une prise en compte effec­tive de la pro­blé­ma­ti­que de la part de l’État employeur.
-  la sup­pres­sion de la défis­ca­li­sa­tion des heures sup­plé­men­tai­res et le retour au for­fait à 218 jours de tra­vail pour les cadres sont néces­sai­res pour créer les condi­tions de nou­vel­les embau­ches. Le fan­tasme du slogan « Travailler plus pour gagner plus » a fait long feu !
-  la concré­ti­sa­tion du plan en faveur de l’emploi des jeunes, en le dotant effec­ti­ve­ment des moyens annon­cés (1.3 mil­liards d’euros), témoi­gnera au-delà des pro­mes­ses, de la volonté d’abou­tir.
-  L’indem­ni­sa­tion du chô­mage par­tiel doit pou­voir béné­fi­cier à tous les sec­teurs de l’économie, y com­pris aux ser­vi­ces.
-  Toute aide publi­que, tout allè­ge­ment de char­ges aux entre­pri­ses doi­vent com­por­ter des contre­par­ties mesu­ra­bles et contrô­la­bles en matière de poli­ti­que d’emploi.

S’agis­sant du pou­voir d’achat :
-  il est temps, désor­mais, d’enga­ger une vraie négo­cia­tion sur les poli­ti­ques de salai­res et des reve­nus y com­pris pour l’enca­dre­ment trop sou­vent can­tonné aux mesu­res uni­que­ment indi­vi­duel­les.
-  Nous deman­dons, outre la reva­lo­ri­sa­tion du SMIC, des mini­mas sociaux, des retrai­tes, la mise en place du SMIP (Salaire Minimal InterProfessionnel pour les Cadres).
-  Le patro­nat doit enfin enga­ger des négo­cia­tions sur la répar­ti­tion des riches­ses au niveau des entre­pri­ses, à la lumière du rap­port COTIS qui dresse un état des lieux du par­tage de la valeur ajou­tée.

Sans méses­ti­mer les vertus du plan de relance par l’inves­tis­se­ment, pri­vi­lé­gié par le gou­ver­ne­ment et dont nous devrions avoir un pre­mier bilan à la mi juin, nous insis­tons sur les ris­ques de flé­chis­se­ment du pou­voir d’achat et plus spé­ci­fi­que­ment sur le revenu net dis­po­ni­ble. Outre qu’il est un puis­sant moteur de l’économie, son évolution posi­tive donne une réponse rapide à la crois­sance économique et est une donnée sociale prio­ri­taire.

L’action sur les prix de néces­sité cou­rante (énergie, loyers, pro­duits ali­men­tai­res, etc...) liée à une meilleure répar­ti­tion des riches­ses pro­dui­tes dans les entre­pri­ses sont de nature à amé­lio­rer le pou­voir d’achat sans peser davan­tage sur les coûts de pro­duc­tion.

Nous avons la volonté d’abou­tir à des résul­tats tan­gi­bles dans l’urgence de la situa­tion.

COMMUNIQUE DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Depuis main­te­nant plu­sieurs mois, nos huit orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les de la Fonction
publi­que por­tent ensem­ble des reven­di­ca­tions et des exi­gen­ces.

Avec les per­son­nels, elles conti­nuent d’exiger :
- L’arrêt de la poli­ti­que aveu­gle de sup­pres­sions d’emplois, avec un mora­toire immé­diat
sur celles conte­nues dans le budget 2009 et celles pré­vues en 2010,
- Le retrait des arti­cles rela­tifs au « béné­fice de la réo­rien­ta­tion pro­fes­sion­nelle », à la
« géné­ra­li­sa­tion du cumul d’emplois à temps non com­plet » et au « rem­pla­ce­ment et
inté­rim » du projet de loi rela­tif à la mobi­lité,
- Le retrait de pro­jets por­teurs de lourds reculs pour la popu­la­tion et les per­son­nels, et
qui se tra­dui­sent notam­ment par des délo­ca­li­sa­tions et des fer­me­tu­res mas­si­ves de
ser­vi­ces de proxi­mité, et l’aggra­va­tion des condi­tions de tra­vail.

Avec les per­son­nels, elles deman­dent l’ouver­ture de négo­cia­tions por­tant sur :
- L’aug­men­ta­tion signi­fi­ca­tive de la valeur du point et la réé­va­lua­tion de l’ensem­ble de
la grille indi­ciaire pour amé­lio­rer la car­rière des agents,
- Les moyens néces­sai­res à la péren­ni­sa­tion du finan­ce­ment des mis­sions publi­ques
en lieu et place de l’actuelle poli­ti­que d’aus­té­rité impo­sée aux ser­vi­ces de l’Etat, aux
col­lec­ti­vi­tés loca­les et aux établissements hos­pi­ta­liers.

Face à la révi­sion géné­rale des poli­ti­ques publi­ques (RGPP), elles rap­pel­lent leur
déter­mi­na­tion pour le déve­lop­pe­ment de ser­vi­ces publics de qua­lité, dotés de tous les
moyens néces­sai­res pour répon­dre encore mieux aux besoins sociaux et de soli­da­rité.

Le gou­ver­ne­ment s’obs­tine dans sa poli­ti­que à l’encontre de la Fonction publi­que et des
per­son­nels fonc­tion­nai­res et agents publics, dans un contexte de crise qui exige plus et
mieux de ser­vice public tant pour les usa­gers que pour les per­son­nels.

C’est pour­quoi les huit orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les de la Fonction publi­que réu­nies le
6 mai s’ins­cri­vent plei­ne­ment dans l’appel solen­nel lancé au plan inter­pro­fes­sion­nel.

Elles appel­lent les per­son­nels à par­ti­ci­per mas­si­ve­ment aux mobi­li­sa­tions du 13 juin.
Elles sou­tien­nent les mobi­li­sa­tions dans les dif­fé­rents sec­teurs de la Fonction publi­que.

Déclaration des orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les
CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

L’ampleur des mobi­li­sa­tions du 29 jan­vier, 19 mars, 1er mai ont permis d’obte­nir des débuts
de résul­tats. Ceux-ci sont très insuf­fi­sants, au regard des reven­di­ca­tions expri­mées le 5
jan­vier 2009, et alors que la crise conti­nue de s’aggra­ver. Patronat et gou­ver­ne­ment doi­vent
enga­ger négo­cia­tions et concer­ta­tion sur les sujets prio­ri­tai­res les plus urgents.

Le gou­ver­ne­ment doit mettre le « social » au centre de sa poli­ti­que économique et :
- Revaloriser le SMIC, les minima sociaux, les pen­sions et les retrai­tes, condi­tion­ner
toute aide publi­que, tout allè­ge­ment de coti­sa­tions socia­les à des contre­par­ties
mesu­ra­bles en matière d’emploi, de qua­li­fi­ca­tion et de rému­né­ra­tion,
- Mettre en oeuvre un plan ambi­tieux en faveur de l’emploi et de la qua­li­fi­ca­tion
des jeunes,
- Prolonger l’indem­ni­sa­tion des deman­deurs d’emploi en fin de droit. Donner à
Pôle-Emploi les moyens néces­saire à l’accom­pa­gne­ment per­son­na­lisé des
deman­deurs d’emplois
- Supprimer la défis­ca­li­sa­tion des heures sup­plé­men­tai­res et le bou­clier fiscal, mettre à
contri­bu­tion les stock-options au titre de la soli­da­rité, consa­crer ces res­sour­ces
nou­vel­les au finan­ce­ment des mesu­res socia­les,
- Renoncer dans les fonc­tions publi­ques aux sup­pres­sions d’emplois pré­vues pour
2009 et 2010, s’enga­ger à résor­ber la pré­ca­rité et tenir ses enga­ge­ments en matière
de négo­cia­tions sala­ria­les. Ce sont des condi­tions pour des ser­vi­ces publics de
qua­lité qui répon­dent aux besoins de la popu­la­tion,

Le patro­nat doit, enfin, assu­mer ses res­pon­sa­bi­li­tés et enga­ger des négo­cia­tions sur :
- Les poli­ti­ques de salai­res, les poli­ti­ques indus­triel­les, l’évolution de l’emploi au
niveau des bran­ches pro­fes­sion­nel­les, les rap­ports don­neurs d’ordre - sous-trai­tants,
pour main­te­nir et déve­lop­per l’emploi et résor­ber la pré­ca­rité,
- Un accès faci­lité pour tous au chô­mage par­tiel, l’amé­lio­ra­tion de la durée et du niveau
de son indem­ni­sa­tion, asso­ciés à des for­ma­tions qua­li­fian­tes,
- La répar­ti­tion et la redis­tri­bu­tion des riches­ses pro­dui­tes dans les entre­pri­ses,
l’amé­lio­ra­tion des salai­res et la réduc­tion des iné­ga­li­tés, notam­ment entre les femmes
et les hommes, la reconnais­sance des qua­li­fi­ca­tions, l’uti­li­sa­tion des aides publi­ques
au béné­fice de l’emploi,
- Les mesu­res favo­ra­bles à l’emploi des jeunes per­met­tant leur inser­tion sociale et
pro­fes­sion­nelle dura­ble,
- Le res­pect et l’amé­lio­ra­tion des droits syn­di­caux et des ins­ti­tu­tions
repré­sen­ta­ti­ves du per­son­nel.

Le gou­ver­ne­ment doit renon­cer à l’exten­sion du tra­vail du diman­che, garan­tir à l’hôpi­tal
public les moyens de ses mis­sions, déve­lop­per le loge­ment social, enca­drer le prix des
loyers,.

L’amé­lio­ra­tion du pou­voir d’achat des sala­riés en faveur de la relance par la consom­ma­tion,
des poli­ti­ques indus­triel­les et économiques en faveur d’un déve­lop­pe­ment dura­ble et
coor­donné au niveau euro­péen sont autant de moyens pour répon­dre immé­dia­te­ment et
struc­tu­rel­le­ment à la crise.

Le 25 mai 2009

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